Conférence de presse du STC du 14 janvier 2015 : Au regard de la situation de la SNCM, nous airions pu espérer, de la pat des autres Organisations Syndicales de la Compagnie, une volonté et une capacité de changement.
Mais force est de constater que l’hégémonie et la défense du lobby Marseillais coûte que coûte, apparaît être un us et coutume.
En 2005 déjà, des discussions en sous-marin avaient eu lieu entre les autres organisations Syndicales et repreneurs, Véolia et Butler.
Le STC, fidèle à son éthique et à sa logique, refusait la discussion qui avait débouché sur des comportements douteux et malhonnêtes.
Nous n’avons, en ce qui nous concerne, jamais déclaré que les repreneurs avaient un projet « Ambitieux et porteur d’avenir ».
Aujourd’hui, l’histoire semble se répéter, et que vont encore nous promettre ces grands visionnaires?
Leur attitude et leur discours ne dupent personne. Comme annoncé devant la Préfecture d’Ajaccio, par un porte parole syndical aux caméras de France 3 Corse, « ils souhaitent la venue d’un repreneur privé ».
Il est donc clair, qu’une fois de plus, ils sont prêts à faire le lit de celui qui garantira « l’unité de la SNCM » et son attachement indéfectible à Marseille.
En ce sens, Monsieur GARIN parait tout désigné, pour être le petit copain de service de demain.
Ensemble, unis dans la même destinée libérale, ils constitueront le rempart à l’avènement de toute Entité Publique Corse.
En ce qui nous concerne, nous profitons de cette mobilisation pour réaffirmer notre opposition à toute privatisation, ainsi que notre volonté de voir l’avènement d’une Entité Publique Corse, correspondant à nos besoins réels 365 jours par an.
Notre future compagnie, ne devra pas répondre aux fantasmes démesurés de quelques biens pensants. Parce qu’il s’agit de nos centaines d’emplois et du devenir du Service Public, et afin de ne pas alourdir la structure de manière inconsidéré, elle devra être dimensionnée en fonction de ce dernier.
PS: Notre organisation Syndicale a du quitter le Comité d’Entreprise de la SNCM pour marquer sa désapprobation avec la volonté des autres Organisations Syndicales et de la Direction, de passer en force sur le vote d’un document, dont le STC était le seul à ne pas avoir connaissance, et qui prévoit les conditions financières des départs dans le cadre du futur plan social. Une fois de plus, démonstration est faite que la Direction et les autres Organisations Syndicales sont dans la cogestion pour chercher des mesures d’accompagnement aux départs alors que la priorité, serait le maintien de l’emploi et le combat contre la privatisation totale.
EVVIVA A CUMPAGNIA PUBLICA CORSA
STC MARINARI