Selon le site d’information du Rinnovu: Une vingtaine de militants du mouvement s’est rendu dans les locaux bastiais de la SNCM , un point presse, et une distribution de tract ont été effectués. Si la CTC ne dépose pas de demande en tant que repreneur avant le 19 janvier , il n’y a aura pas de Compagnie corse…
Le placement en redressement judiciaire le 28 novembre de la SNCM est l’épilogue d’un modèle industriel et commercial basé :
-d’une part sur une longue situation de monopole, sur des gabegies, sur des escroqueries (privatisation BUTLER/VEOLIA et la dilapidation de plus de 125 millions d’actifs stratégiques par VEOLIA )
-d’autre part sur la puissance d’un lobby Marseillais éloigné des intérêts de la Corse.
A ce stade critique, il faut t veiller à défendre le service public et les travailleurs corses associés à ces missions qui subiront socialement cette situation de faillite.
Rinnovu a maintes fois dénoncé cette situation.
La faisabilité d’une Compagnie régionale (technique et juridique) devait être étudiée suite à la décision de l’Assemblée de Corse. Malgré les demandes répétées à l’exécutif, malgré le recrutement d’un cadre de haut niveau chargé d’instruire ce dossier, aucun document relatif à la future compagnie régionale n’a été transmis.
Pourtant le calendrier s’est accéléré, les offres de reprises doivent être déposées avant le 19 Janvier.
A la barre du tribunal de commerce de Marseille, en l’absence d’une proposition sérieuse émanent du donneur d’ordre « La CTC », une solution Miracle « concoctée en Catimini » sera présentée comme l’unique solution viable.
Nous ne pouvons pas accepter que les bateaux de la Corse soit une nouvelle fois volés par des flibustiers aux ordres de Paris. Que l’épisode VEOLIA/BUTTLER nous serve de leçon.
La CTC doit assumer sa compétence en transport Maritimes ; Rinnovu demande qu’une proposition digne d’un véritable service public Corse soit déposée dans les délais (sous 7 jours) par la CTC au travers de sa structure Office des Transports (EPIC) :
Cette offre doit comporter les éléments de base suivants :
une offre de reprise de l’ensemble de la flotte Corse (4 cargos +Daniel Casanova) ;
l’annonce la création d’une structure dédiée d’exploitation pour assurer l’exploitation des navires avec la volonté de maintien du plus grand nombre d’emplois. (1000 navigants et sédentaires semble une base réaliste pour un cout en masse salariale de 55 millions d’euros)
Un bilan prévisionnel d’exploitation sur la base minimale de :
700 000 passagers A/R
750 000 ml de fret
65 Millions de subvention
85 Millions de recettes commerciale Un programme de modernisation de la flotte avec commande de 2 cargos mixtes avec mobilisation de 30% des subventions affectées au renouvellement (20 millions d’€ par an)
Les liaisons avec le Maghreb ne sont pas dans le giron des compétences de la Corse ; elles doivent être assumées par les pays concernés (France Tunisie Maroc et Algérie)
La Corse a les moyens de faire une proposition sociale, technique et commerciale d’un niveau de fiabilité supérieur à tous les autres, qu’ils soient caboteurs sous les tropiques, armateurs sans navires ou co-délégataire actuel de la DSP.