(CorseMatin) En 1997, le sulfureux gérant de l’île située à Bonifacio avait dénoncé une extorsion par des nationalistes, dont François Santoni, tué en 2001. La juge antiterroriste a finalement déclaré en octobre un non-lieu
La décision de la juge antiterroriste a été beaucoup plus silencieuse que les mises en examen de l’époque, dans les années 1990, quand le mouvement nationaliste secouait l’État à son sommet.
La magistrate Laurence Le Vert a ainsi prononcé en octobre dernier un non-lieu dans l’affaire du racket de l’île de Cavallo sur la commune de Bonifacio en Corse-du-Sud. Cinq personnes étaient poursuivies pour extorsion de fonds et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Ce dossier judiciaire, qui mêlait mafia italienne, nationalistes corses, promotion immobilière et grosse fortune, était intervenu à l’époque de celui du racket de Sperone, période d’un indépendantisme insulaire qui parfois embrassait la dérive affairiste.