(Unità Naziunale – publié le 6 juin) La date du procès est connue depuis quelques mois et les préparatifs de soutien se sont mis en place depuis quelques semaines officiellement. Le dossier du procès sur le site se trouve sur ce lien (<– lien ici)
Vous trouverez sur cet article le déroulement des prises de positions avant le procès, le déroulement du procès, ainsi que les suites…
Live tweets d’Anne Marie Leccia ici
(Unità Naziunale – publié le 22 juin 2018) Reprise du procès. Fin des plaidoiries de la défense. Maître Eric Barbolosi intervient pour Marc Ganu Xavier Ceccaldi Cyril Garcia-Tomasi et Jean-Pascal Cesari.
Le Verdict est tombé après 21h00
Après dix heures de délibéré, le président de la cour d’assises spéciale, composée uniquement de magistrats, comme c’est le cas dans les affaires de terrorisme, a annoncé le verdict dans une salle comble.
LIBERTÀ
« Liberta! », ont crié les trois condamnés aux plus lourdes peines quand les gendarmes leur ont fait quitter la salle, menottes aux poignets, sous les applaudissements du public et dans une forte agitation. La mère de l’un des condamnés s’est évanouie, alors qu’un père a pris à partie un gendarme qui ne le laissait pas embrasser son fils qui partait en détention.
Les huit nationalistes corses étaient jugés depuis le 11 juin pour des faits remontant à mai et décembre 2012: plusieurs dizaines d’attentats avaient alors visé des résidences secondaires aux quatre coins de l’île, sans faire de victimes. Des attaques revendiquées par le FLNC (Front de libération nationale corse), au nom de son « combat contre la spéculation immobilière ».
Mais tous ont nié avoir pris part à ces attentats. Ces nationalistes réfutent avoir été membres du FLNC, sans toutefois condamner la lutte armée à laquelle ce groupe clandestin a fini par renoncer il y a quatre ans. Il s’agissait donc a priori du dernier procès pour des « nuits bleues » en Corse
- Laurent Susini et Cyril Garcia-Tomasi ont été condamnés à 6 ans de prison;
- Marc Ganu a été condamné à 5 ans de prison ferme, placé sous mandat de dépôt pour récidive sur la détention d’armes
- Xavier Ceccaldi a été condamné à 5 ans de prison dont 3 avec sursis
- Jean-Pascal Cesari a été condamné à 30 mois de prison dont 15 avec sursis
- Emmanuel Peru a été condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis
- Fernand Agostini a été acquitté
- Pierre Paoli a été acquitté
Résumé du procès en vidéo
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#Corse Procès Juin 2018, le Verdict : jusqu’à 6 ans de prison 3 mandats de dépôts et 2 acquittements
#Procès nationalistes corses Paroles aux accusés pour une dernière déclaration l’un après l’autre ils se contentent de dire qu ils n’ont rien à ajouter. Emmanuel Peru rajoute qu il est innocent.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 22, 2018
#Procès nationalistes corses Conclusion générale d’Eric Barbolosi il dde aux juges de se poser une question: « quel serait l’intérêt pour la société française si un des accusés retournait en prison? Vous avez les moyens juridiques d’abaisser les réquisitions pour l’éviter »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 22, 2018
#Procès nationalistes corses Les 1ers mots d’Eric Barbolosi sont pour la partie civile. Les attentats pour lui sont les prémices d’un arrêt de la violence. « un baroude d’honneur. les personnes en soi n’étaient pas visées »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 22, 2018
#Procès nationalistes corses Dernière précision d’Eric Barbolosi pour Jean Pascal Cesari: son état de santé incompatible avec la prison.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 22, 2018
Revue de Presse du vendredi 22 juin 2018
(Corse Matin) (Corse Net infos) (France 3 Corse) (AFP)
(Unità Naziunale – publié le 21 juin 2018) Reprise du procès ce jeudi avec les réquisitions de l’Avocate Générale, Maryvonne Caillibotte.
Chef du groupe armé clandestin FLNC ou « homme de paix » ? Faute de preuve, le parquet a requis jeudi aux assises à Paris l’acquittement du nationaliste corse Pierre Paoli, jugé aux côtés de sept autres accusés pour des attentats sur l’île en 2012.
« Ce procès est celui des dernières nuits bleues de Corse », a déclaré l’avocate générale.
« Je n’ai pas assez d’éléments pour le faire condamner », a-t-elle déclaré. « Je ne sais pas qui est réellement Pierre Paoli: est-il celui qui se défend de toute action clandestine ou un membre du FLNC ? Je repartirai avec mes questions et mes doutes ».
« La violence a sauvé le peuple corse »
La représentante du ministère public n’a demandé le retour en détention que de trois des accusés sur sept.
Un inédit dans les dossiers corses de la cour d’assises spécialement composée. Mieux, elle a requis l’acquittement pour Pierre Paoli, donnant des gages à « l’apaisement » plaidé à la barre des témoins par Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni.
De la volonté d’implantation d’une base d’essais nucléaires à la naissance du FLNC, en passant par l’affaire des boues rouges de la Montedison et celle de la cave d’Aleria. « La violence, elle a sauvé le peuple corse, M. le président. Ce n’est pas Corsica Libera qui vous le dit, c’est moi », a-t-il assené à une cour attentive bien qu’un peu interloquée.
#procès nationalistes corses Maryvonne Caillibotte requiert depuis un 20 minutes. Elle fait pour la cour l’historique de la constitution de Corsica Libera, du contexte politique et des cibles du FLNC et précise les qualifications terroristes.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#procès nationalistes corses L’avocate générale entend démontrer ds ses réquisitions 1/l’appartenance au FLNC des accusés
2/leur niveau d’implication ds la préparation et ou l’exécution des attentats— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#procès nationalistes corses élément majeur du dossier : les sonorisations que l’avocate générale qualifie de « conversations sources ». Elle cite celles qui lui apparaissent « les plus marquantes » pour appuyer son argumentaire.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#procès nationalistes corses l’avocate générale a expliqué comment les enquêteurs ont décidé des sonorisations autour d’un groupe de pers. Un renseignement anonyme qui désigne Cyril Garcia-Tomasi cô auteur possible d’un attentat, la mise en place de surveillances et de filatures
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#procès nationalistes corses L’avocate générale « Cyril Garcia-Tomasi devient le fil rouge du dossier ».
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses Pour la représentante du parquet il n’y a pas de petite preuve. Elle s’attache à ts les détails des sonorisations jusqu’aux surnoms utilisés ou aux éléments « d’entourage » ou « de contexte » cô le soutien de l’asso des prisonniers pol aux accusés.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses L’avocate générale reprend les conversations concernant JP Cesari et son rôle selon elle au sein du FLNC. 1/2
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses les conversations citées par Maryvonne Caillibotte : Celles où JP Cesari parle de charge au nitrate ou au gaz. Celle où il évoque l’arrêt de la violence après précise t-elle sa rencontre avec Paul Istria et Charles Pieri à la prison de Borgo. 2/2
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses L’avocate générale conclue que l’association de malfaiteurs terroriste est caractérisé pour Cesari avec un rôle suffisamment important pour servir d’intermédiaire avec La hiérarchie du FLNC
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#procès nationalistes corses Pour Fernand Agostini l’avocate générale tire des sonorisations qu il est bien membre du FLNC.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses l’avocate générale fait de même pour tous les autres accusés sauf Pierre Paoli dont elle n’a pas encore parlé. Elle en vient maintenant à la préparation (fabrication et transports d’explosifs d’explosifs et à la commission des attentats.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses L’avocate générale dde à la cour de ne pas retenir la commission des attentats pour Xavier Ceccaldi en raison de manque preuve mais de le condamner pour association de malfaiteurs terroriste et sa participation à la préparation des attentats
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses l’avocate générale place Cyril Garcia-Tomasi au centre du dossier. Elle considère que pour lui en raison notamment des sonorisations et filatures la commission des attentats est établie.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses L’avocate générale développe ses arguments pour Pierre Paoli
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses L’avocate générale prudemment formule « il est assez probable que le Pierre et le Paoli dont on parle dans les sonorisations c’est bien Pierre Paoli »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses L’avocate générale « on ne dispose d’aucune sonorisation directe le concernant. pour de bonnes ou mauvaises raisons. Je pense que c’était impossible à faire »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses « Je ne dispose pas d’éléments sur le recrutement par Pierre Paoli de membres du front. Je n’ai pas d’éléments qualifiant l’extorsion de fond.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses l’avocate générale « je ne sais pas qui est réellementMierre Paoli. Celui qu il prétend être ou bien un membre du Front. Je partirai avec les doutes. Je n’ai pas assez d’éléments pour le faire condamner. »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses L’avocare Générale demande l’acquittement pour Pierre Paoli
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses ‘avocate générale « les poursuites que nous faisons contre l’islamisme radical et les procès que nous couvrons auj contre les djihadistes nous oblige à relativiser. Il n’y a pas de djihadistes dans cette salle ni de volonté d’extermination »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses l’avocate générale poursuit sur le contexte. Pour elle il n’y a pas d’anachronisme à juger le groupe du Valincu pour les attentats. C’est la méthode la violence clandestine qui est devenue anachronique.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses L’avocate générale « Ce qui nous intéresse c’est de savoir s’ils ont participé et à quel niveau a l’arrêt de la violence. C’est de savoir qui ils étaient en 2012 et ce qu’ils sont devenus aujourd’hui »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses Pour l’avocate générale ce procès celui des dernières nuits bleues était un rendez vous judiciaire obligé. Elle ajoute « j’aurais aimé que le mot nuit soit remplacé par les mots dans la salle d’audience »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
#Procès nationalistes corses l’avocate générale livre aussi son inquiétude « si le FLNC a déposé les armes il ne les a pas rendu »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 21, 2018
Revue de presse du jeudi 21 juin 2018
(Corse Matin) (Corse Matin) (AFP) (Corse Matin) (RTL info)
(Unità Naziunale – publié le 20 juin 2018) Reprise du procès ce mercredi. Aujourd’hui, la cour doit entendre Jean-Pascal Cesari, Fernand Agostini et Pierre Paoli. Les réquisitions sont prévues jeudi.
Les réquisitions auraient dû être connues ce soir au procès qui a débuté depuis le 11 juin à Paris. Mais au terme d’une instruction à la barre qui s’est achevée vers 15 heures, l’avocate générale Maryvonne Caillibotte a demandé un délai et la possibilité de ne requérir que demain matin. La représentante du ministère public a fait valoir qu’elle ne souhaitait pas s’exprimer devant une cour fatiguée par une journée de débats. Peut-être a-t-elle aussi besoin de fournir ses arguments concernant Pierre Paoli notamment. Son implication n’étant vraiment pas démontrée par l’instruction
Extraits audition de Pierre Paoli
#procès nationalistes corses Pierre Paoli « je trouve faux et injuste d’être accusé de direction du FLNC. Je redis avec force et conviction. Et je suis surpris d’être là après avoir fait de la prison à ne répondre qu’à des questions sur les lampadaires » 1/2
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 20, 2018
#Procès nationalistes corses Interrogatoire de Pierre Paoli qui indique à la cour « Je me suis tjs exprimé. Je suis un militant indépendantiste. J’ai tjs soutenu la démarche de paix pour le reste je ne peux me mettre à la place des pers qui parlent d’un Pierre ou d’un Paoli »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 20, 2018
#Procès nationalistes corses Ce que reconnaît Pierre Paoli: avoir donné simple un avis sur la création d’une société de luminaires pour prendre de l’argent pour les prisonniers. Son conseil Ne pas le faire.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 20, 2018
#procès nationalistes corses Pierre Paoli « Pers ne peut vous dire que je suis ds qq chose d’illégal. J’ai tjs été contre le racket. »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 20, 2018
#procès nationalistes corses Pierre Paoli redit qu il veut bien s’exprimer et dde qu’on lui présente des pièces de dossiers Le président semble assez embarrassé pour trouver des questions à Pierre Paoli.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 20, 2018
Revue de presse du 20 juin 2018
(Corse Matin) (Corse Matin) (France 3 Corse)
(Unità Naziunale – publié le 19 juin 2018) Reprise de l’audience ce mardi.
#Procès nationalistes corses Reprise de l’audience à Paris la cour entend des témoins en fait des patrons d’établissements où les accusés soient travaillaient soient se réunissaient.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 19, 2018
Revue de presse du 14 juin 2018
(Unità Naziunale – publié le 18 juin 2018) Début de la seconde semaine de procès des 8 patriotes corses depuis ce matin à 9 h 30 pour un verdict attendu dans la journée de vendredi.
Les 8 corses actuellement en cour d’Assises Spéciale qui ont fait jusqu’à 3 ans de détention provisoire, nient avoir participé aux attentats et avoir fait partie du FLNC. Mais ils ne condamnent pas le groupe clandestin.
#Procès nationalistes corses Cyril Garcia-Tomasi multiplie les « je n’ai rien à déclarer » A la question du président « vous confirmez ne pas être un membre du FLNC » Cyril Garcia-Tomasi: accorde une réponse « C’est exact »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 18, 2018
#Procès nationalistes corses Laurent Susini indique à l’avocate générale de se référer à ses déclarations faites durant l’instruction. La magistrate persiste et obtient des «je ne sais pas» ou «je n’ai rien à déclarer » Son avocate reçoit aussi un refus à sa propre tentative.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 18, 2018
#Procès nationalistes corses Les accusés sont interrogés sur les faits. Ils refusent de répondre aux questions de la Cour d’assises spéciales et de l’avocate générale. Raison invoquée: il se disent étrangers aux faits en dépit des écoutes ou des filatures versées au dossier.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 18, 2018
#Procès nationalistes corses Maître Mercinier-Pantalacci rappelle que la conversation (50 secondes ) citée entre pers alcoolisées par la cour est justement celle qui a suffi à justifier les poursuites pour extorsion de fonds contre Pierre Paoli.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 18, 2018
#Procès nationalistes corses À la barre Jean claude Torre PDG de Carrefour à Ajaccio. Cité à comparaître car le parquet anti Terroriste est persuadé qu il a été victime de racket par le FLNC.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 18, 2018
#Procès nationalistes corses «le président de la cour d’assises spéciale demande à Jean- Claude Torre pourquoi son établissement a été épargné par les attentats contrairement à ses concurrent. «Une bonne étoile une recette miracle ? »
JC Torre «je n’en ai aucune idée »— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 18, 2018
#Procès nationalistes corses JC Torre dément une réunion de conciliation dément avoir été approché par des membres du FLNC qui lui auraient reproché de ne pas suffisamment embaucher de corses. Il affirme ne pas avoir subi de racket.
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 18, 2018
Laurent Susini, premier à se retrouver à la barre a décidé de ne pas s’exprimer, expliquant qu’il l’a déjà beaucoup fait en garde à vue et devant le juge d’instruction.
Revue de presse
(Corse Matin) (France 3 Corse) (Corse Matin)
(Unità Naziunale – publié le 14 juin 2018) Selon Corse Matin, les experts ne valident pas toutes les thèses de l’accusation.
Extraits « Ce que démontrent ces autopsies d’ordinateurs, c’est que tous sont militants ou sympathisants nationalistes. On voit qu’ils surfent sur le site d’Unità naziunale, mais également sur ceux de la presse locale. Des photos de soirées organisées par l’associu Sulidarità sont également retrouvées au milieu d’images représentant des clandestins ou des armes, mais aussi de photos très banales. »
(Unità Naziunale – publié le 14 juin 2018) Audition du Commandant PY « Directeur des opérations de la section de recherche de la la gendarmerie d’Ajaccio ».
Il tente de faire un historique exhaustif des mouvements clandestins en y incluant quelques légendes comme le groupe Sampieru qui n’a jamais existé que par deux tracts très étranges justifiant la piste agricole dans l’affaire Erignac. (Corse Matin)
À la barre de la cour d’assises de Paris le commandant Py directeur des opérations de la gendarmerie dans les attentats de 2012 affirme qu’un amphi de la fac de Corte s’appelle « Ribellu » pour les clandestins du FLNC . Dommage pour la Résistance dans l’Alta Rocca. #0ENHISTOIRE
— Isabelle Luccioni (@ZazaLuccioni) June 14, 2018
#Procès nationalistes corses. Le commandant Py: « Ribellu un homme cagoulé représentant le Clandestin du Front a été choisi pour nommer une salle à l’Unversité…» sauf que Ribellu c’est en l’occurrence le surnom du résistant Dominique Lucchini. Le commandant l’ignore…
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 14, 2018
Revue de presse
(Unità Naziunale – publié le 13 juin 2018) Suite de l’étude des personnalités de Jean Pascal Cesari, Laurent Susini. Laurent Susini et Jean-Pascal Cesari sont les deux derniers à évoquer leur parcours à la barre.
Le Président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, témoigne en faveur de l’apaisement.
L’avocate générale, Maryvonne Caillibotte, d’interroge Jean-Guy Talamoni: « Est-ce que je pourrais accorder un bénéfice (aux accusés, ndlr): est-ce que dans ce qui arrive aujourd’hui, l’apaisement, ils ont eu un rôle? ».
L’élu n’a pas hésité: « Ceux qui sont ici, ceux qui sont encore en prison, ont participé à cette stratégie » de sortie de la violence.
S’ils revendiquent leur soutien à la cause nationaliste, les accusés, qui ont fait jusqu’à 3 ans de détention provisoire, nient avoir participé aux attentats et avoir fait partie du FLNC. Mais ils ne condamnent pas le groupe clandestin.
Selon le magistrat Denis Salas, « pour vraiment tourner la page, il faut que la vérité soit faite, or elle n’est pas vraiment au rendez-vous ». De même, « les accusés n’ont pas déposé leur idéologie: ils ne condamnent pas le FLNC et se qualifient toujours de prisonniers politiques. Et si la page était réellement tournée, les victimes seraient présentes au procès, or leur absence dit peut-être qu’elles sont toujours terrorisées ».
L’avocate générale doit présenter ses réquisitions jeudi prochain, la veille du verdict.
#Procès nationalistes corses JeanGuy Talamoni à la barre il présente le contexte politique du procès « ce moment judiciaire est en qq sorte un archaïsme un anachronisme, le résultat d’une époque révolue »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
#Procès nationalistes corses JG Talamoni «le courant indépendantiste est solidaire depuis 1976 de la lutte du FLNC. Oui des corses soutiennent la lutte armée sans en faire partie. Corsica Libera est solidaire mais il n’existe pas de relations structurelles entre CL et le FLNC »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
#Procès nationalistes corses JG Talamoni « j’ai été responsable de Corsica libera, Pierre Paoli l’est toujours mais ni Pierre Paoli ni moi-même ne faisons partie du FLNC »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
#Procès nationalistes corses JG Talamoni « Durant toute la période 2010-2015 l’action de Pierre Paoli a bcp fait pour que la voie de l’apaisement triomphe. Pierre Paoli c’est une absurdité. Ça n’a aucun sens y compris au sens strict du droit »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
#Procès nationalistes corses JG Talamoni s’adresse directement aux magistrats « Que votre décision renforce la démarche de paix qui est en train de s’installer en Corse » @FTViaStella
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
#Procès nationalistes corses Jean Pascal Cesari accusé d’avoir encadré la cellule du FLNC qui a commis les attentats s’exprime à son tour «je suis nationaliste en même temps je suis toujours resté gaulliste »… « la violence est terminée il faut en tenir compte…» 1/2
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
#Procès nationalistes corses Le président à Jean-Pascal Cesari «Vous dites tous ça mais je le redirai à tous il ne faut pas s’en servir pour se cacher derrière son petit doigt » 2/2
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
Laurent Susini «Les dirigeants de Corsica Libera ont soutenu la démilitarisation je la soutiens aussi. Depuis 2014 elle n’a fait que du bien… le président «ne faut-il pas solder le passé pour avancer? » L Susini «la fin de la violence c’est un grand changement non? »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
#Procès nationalistes corses Laurent Susini « Vous voulez dire avec des phrases alambiquées que Corsica Libera est la vitrine légale du FLNC. Ce n’est pas ça. Moi je suis un militant de Corsica Libera je me montre »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 13, 2018
Revue de Presse du 13 juin
(Corse Matin) (France 3 Corse)
(Unità Naziunale – publié le 12 juin 2018) 2ème jour Reprise de l’étude des personnalités ce mardi matin, en commençant par Pierre Paoli qui explique son parcours militant de l’ANC à Corsica Libera. Pierre Paoli se défend d’être le « chef du FLNC » alors qu’il est présenté comme tel. Il rappelle qu’il est un militant politique, un chef d’entreprise et un sportif et attribue son influence à sa personnalité.
Source CORSE MATIN
Une victoire pour la défense.
La cour a accédé à la demande de Me Christian Saint-Palais. L’intégralité des écoutes effectuées dans le bar de Fernand Agostini (environ 1 300 heures) et dans le véhicule utilisé par Cyrille Garcia-Tomasi (environ 800 heures) va être versée aux débats. Le président en a informé la défense en déplorant que « la chambre de l’instruction ait considéré que la cour d’assises se débrouillera ». Régis de Giorna regrette également que la demande ne lui ait pas été formulée avant le début de l’audience. Il a également prévenu qu’une partie des scellés (ceux qui concernent la sonorisation de la voiture) a disparu.
« C’est une demande que nous formulons depuis trois ans. Je l’ai moi-même demandé dès le premier jour d’audience. Le parquet voulait encore retarder la communication de ces pièces jusqu’à jeudi. On se rend compte aujourd’hui qu’un scellé a disparu. Nous ne savons même pas si le juge d’instruction a eu accès à ces pièces », remarque Christian de Saint-Palais.
Me Emmanuel Mercinier-Pantalacci rappelle que cette requête n’est pas nouvelle et qu’elle a été formulée à trois reprises auprès du magistrat instructeur et une fois auprès de la chambre de l’instruction. « Nous en sommes à la cinquième demande M. le président », dit-il.
Ce dernier répète qu’il « fait droit à la demande », et que des copies seront fournies à l’ensemble des parties. En supposant que l’on retrouvera le scellé égaré.
D’ores et déjà, on sait que des parties de conversations en langue corse (et leur traduction) vont faire débat. Ce n’est pas pour rien que Me Mercinier-Pantalacci a demandé tour à tour à Paul Leonetti, puis à Gilles Simeoni, comment ils traduiraient « n’aghju una techja ». « J’en ai assez ou j’en ai marre », répond Paul Leonetti. « J’en ai marre, vous lisez dans mes pensées Maître », rétorque Gilles Simeoni qui est depuis plus d’une heure à la barre…
Soutien des trois Députés, des Conseillers Territoriaux, du Président de l’Exécutif… Du Président du groupe LREM Jean-Charles Orsucci…
Ce matin, Paul Leonetti, conseiller territorial et conseiller municipal d’Ajaccio, s’est exprimé à la barre en tant que témoin de moralité en soutien à Pierre Paoli. Jean-Charles Orsucci, président du groupe LREM à l’Assemblée de Corse, a adressé une lettre au président Régis de Giorna en soutien à Pierre Paoli. Paul-André Colombani, Michel Castellani et Jean-Félix Acquaviva sont présents dans la salle d’audience.
Gilles Simeoni « Il ne fait pas parti de la même mouvance que la mienne mais… il a toujours été un homme de dialogue…Pendant la guerre entre les nationalistes il a toujours été de ceux qui ont prôné l’apaisement… »
« Je sais quel homme est Pierre Paoli quel soutien il a été et est dans les discussions pour rapprocher nos mouvements et pour avoir défendu l’apaisement.. »Pierre Paoli « je me suis engagé dans le nationalisme pour défendre les intérêts du peuple corse qui étaient niés »
Paul Leonetti « On attend de l’amnistie la reconnaissance du fait politique et la page tournée par le dépôt des armes du FLNC »
#Procès nationalistes corses reprise audience avec Emmanuel Peru « je n’ai jamais été un membre du FLNC mais je ne condamne pas ses actions et la résistance Ui s’est déroulée depuis 40 ans »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 12, 2018
#Procès nationalistes corses
Gilles Simeoni Président de l’exécutif de Corse témoigne en faveur de Pierre Paoli— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 12, 2018
#Procès nationalistes corses Cyril Garcia-Tomasi à la Cour « je suis là parce que je suis indépendantiste » question du Président « Poser des bombes c’est légal? » Cyril Garcia-Tomasi « Dans votre loi non »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 12, 2018
#Procès nationalistes corses Paul Leonetti cons terri et municipal d’Ajaccio pour Corsica Libera à la barre en soutien à Pierre Paoli. « On attend de l’amnistie la reconnaissance d’un fait pol et la page tournée par le dépôt des armes du FLNC » @FTViaStella
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 12, 2018
#Procès nationalistes corses Le prés lit une lettre de J Ch Orsucci cons terri LREM Il écrit apprécier Pierre Paoli qu il a appris à connaître depuis 2010 et considère que « …l’on ne doit pas continuer d’incarcérer ceux qui travaillent à la construction d’une paix durable »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 12, 2018
#Procès nationalistes corses 2ème jour Reprise étude des personnalités Pierre Paoli explique son parcours militant de l’ANC à Corsica Libera pic.twitter.com/f3fdm9ix8B
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 12, 2018
Revue de Presse du 12 juin 2018
(Corse Matin) (France 3 Corse)
(Unità Naziunale – publié le 11 juin 2018) Le procès a débuté ce matin, en présence des amis et des familles des militants en procès. Présence aussi du Conseille Territorial de Corsica Libera, Pierre Jo Filipuputti
Pè A Corsica (Corsica Libera et Femu A Corsica) A Cunsulta di a Ghjuventù Corsa et le PNC ont dans un communiqué ont apportés leurs soutiens et appellent à l’apaisement.
Jean-Christophe Angelini, Président de l’ADEC communique sur ses réseaux sociaux :
« Huit militants nationalistes, dont Petru Paoli, seront jugés à compter d’aujourd’hui à Paris. Ce dernier procès doit consacrer une logique d’apaisement et non renouer avec les tensions du passé. #libertà »
Paul-André Colombani, Député de la Corse communique sur ses réseaux sociaux :
« A Paris débute aujourd’hui une série de procès, les derniers d’une ère marquée par la violence d’un combat désormais définitivement démocratique. J’espère que les magistrats sauront prendre en compte le contexte des actes et le désir d’apaisement majoritairement exprimé dans les urnes par les Corses depuis. »
8 Personnes au lieu des 9 annoncées
Huit hommes vont comparaître ce matin et jusqu’au 22 juin devant la cour d’assises spécialement composée de Paris. Huit hommes et non pas neuf comme initialement prévu, le cas de Jean-Phillipe Zani ayant été dissocié en raison de son état de santé. (Corse Matin lien ci-dessous)
Lundi matin, plusieurs accusés ont dit à la cour qu’ils feraient valoir leur droit au silence et ne répondraient pas aux questions.
Les avocats de Pierre Paoli réclament les centaines d’heures d’écoute qui sont les seuls éléments reprochés à leur client.
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#procès nationalistes corses Xavier Ceccaldi déclare être militant de Corsica Libera, parce que « je me sens corse, c’est tout », puis poussé par le président de la cour « La Corse est mon pays…pas la France ». Il a visiblement du mal à expliquer ses convictions. @FTViaStella
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 11, 2018
#procès nationalistes corses Fernand Agostini poursuivi pour association de malfaiteurs (et pas pour les attentats) nie les faits. « Je ne vois pas ce que je fais ici » @FTViaStella
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 11, 2018
#procès nationalistes corses Fernand Agostini 63 ans restaurateur est le premier à être interrogé sur sa personnalité « je suis un militant de Corsica Libera. J’ai été membre de l’exécutif. C’était pour faire le nombre »
— Anne-Marie Leccia (@annemarieleccia) June 11, 2018
Cyrille Garcia-Tomasi, Laurent Susini, Emmanuel Peru, Xavier Ceccladi, Marc Ganu, Jean-Pascal Cesari et Fernand Agositini sont tous poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
La justice reproche à l’ensemble du groupe une série d’attentats contre des habitations dans le courant de l’année 2012. Des attentats qui avaient été revendiqués comme faisant partie de la « lutte contre la spéculation immobilière », sur le littoral de Corse-du-Sud. Particulièrement dans le golfe du Valinco.
Des délits connexes – notamment d’infraction à la législation sur les armes – sont également reprochés à une partie des accusés.
Tous les accusés comparaissent libres, ils ont tous effectués plusieurs mois de détention provisoire. Fernand Agostini comparait libre, sans un jour de détention. Philippe Zani, ne comparaitra pas pour cause de certificat médical, il n’a pas effectué de détention en préventive.
Une lettre de Jean-Charles Orsucci devrait également être lue durant l’audience. Gilles Simeoni le mardi 12 et Jean-Guy Talamoni le mercredi 13, viendront expliquer, incarner la situation caractérisée par la fin de la violence et le processus démocratique..
Revue de presse du 11 juin 2018
(RCFM) (Corse Matin) (France 3 Corse) (Alta Frequenza) (Corse Matin) (Corse Net Infos)
(Unità Naziunale – publié le 10 juin 2018) U Riacquistu di Purtivechju apporte son soutien
(Unità Naziunale – publié le 9 juin 2018) Corsica Libera tient une conférence de presse à Aiacciu (lien ici) (Photos sur ce lien) (Vidéos)
Revue de Presse
(Alta Frequenza) (Fr3 Corse) (Corse Matin) (Corse Net Infos) (AFP)
(Unità Naziunale – publié le 8 juin 2018) Tribune libre de Malik SALEMKOUR, président de la LDH et d’André PACCOU @LDHCorsica
(Unità Naziunale – publié le 6 juin 2018) L’Associu Sulidarità lance sa communication officielle autours du procès par ses outils de communication.
(Unità Naziunale – publié le 5 juin 2018) Le Boxing Club Ajaccien apporte son soutien à son entraîneur et fondateur ce 6 avril 2018
(Unità Naziunale – publié le 4 juin 2018) Première campagne d’affichage de Sulidarità en Corse, avant le procès – ‘Libertà’ ‘Amnistia’
(Unità Naziunale – publié le 4 juin 2018) Le Collectif patriotti a communiqué son soutien aux 9 corses en procès.
(Unità Naziunale – publié le 31 mai 2018) Le Président de l’Assemblée de Corse, le Président du Groupe Corsica Libera ont fait passer une motion d’apaisement lors de la session du 31 mai 2018. Motion votée par 43 voix pour, et 20 non participation)
(Unità Naziunale – publié le 10 mai 2018) l’Associu Sulidarità qui a en charge le dossier des prisonniers politiques s’est attaqué au soutien financier et moral de ce procès qui se tiendra du 11 juin au 22 juin par un appel aux dons sur ces réseaux sociaux et outils de communication.
(Unità Naziunale – publié le 6 avril 2018) Sulidarita organise un grand loto de soutien dans le Valincu. Mais pas que…
(Unità Naziunale – publié le 6 avril 2018) Le Boxing Club Ajaccien apporte son soutien à son entraîneur et fondateur ce 6 avril 2018
Ce mois de juin, est symbolique, pour plusieurs raisons :
- Le procès des patriotes en juin 1979, 21 militants étaient poursuivis par la Cour de Sureté de l’Etat. Plus de 130 ans de prison et 4 acquittements seront prononcés pour les 22 militants.
- Le Procès des patriotes en juin 2012, 12 militants devant la cours d’assises de Paris. Plus de 60 années de prison prononcées,1 acquittement, 1 dispense de peine, des peines de sursis… Mais 13 000 jours de préventive cumulées avant le procès et plus de 120 années de prison requise pour l’ensemble des militants…
- La prise de décision du FLNC UC en juin 2014 de démilitarisation ainsi que sa sortie progressive de la clandestinité, laissant place aux victoires institutionnelles que l’on connait.
- Et ce procès de juin 2018 où 9 patriotes passeront devant une cour d’assise spéciale, qui, des vœux de tout un peuple, soit l’un des derniers, appelant à la paix. 7 corses auront été emprisonnés en préventive, pour certains libérés et assignés à résidence avant de rentrer en corse, pour d’autres libérés en préventive directement en Corse. Tous sont libres et attendent de passer en procès dans une corse apaisée.
Laurent Susini, 30 ans, interpellé le 23 novembre 2013. Libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016.
Xavier Ceccaldi, 33 ans, Interpellé le 23 novembre 2013. Libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Procès juin 2018 : Il est poursuivi pour association de malfaiteurs à caractère terroriste, attentats, détention et transport d’engins incendiaires.
Pierre Paoli, 65 ans, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015. Il a été libéré le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devait pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre 2016. Rapproché en Corse le 23 novembre 2016 sous contrôle judiciaire.
Philippe Zani, 55 ans, interpellé en février 2015, mis en examen et libre sous contrôle judiciaire.
Jean-Pascal Cesari , 63 ans, interpellé le 6 juin 2014. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre 2015, il peut rentrer en Corse le 8 octobre 2015, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence).
Manu Peru, 37 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en août 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire
Cyril Garcia Tomasi, 31 ans, Interpellé le 23 novembre 2013. Il est originaire de Grossa, dans le Valincu, il était employé municipal avant son incarcération. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016.
Fernand Agostini, 65 ans, interpellé en février 2015, mis en examen et libre sous contrôle judiciaire.
Marc Ganu, 50 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, 5 enfants, originaire de SARTE. Il est libéré provisoirement le 11/12 août 2016, avant son passage le 16 aout 2016 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Il est donc libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire.
(Article du 6 juin 2018) Dans un premier temps l’Associu Sulidarità qui a en charge le dossier des prisonniers politiques s’est attaqué au soutien financier et moral de ce procès qui se tiendra du 11 juin au 22 juin par un appel aux dons sur ces réseaux sociaux et outils de communication. L’Associu a aussi organisé des soirées de soutien, pour financer la prise en charge du procès.
Elle a ensuite procédé à une campagne d’affichage lundi 4 juin dans toute la Corse ou presque.
Le Boxing Club Ajaccien a par deux fois apporté son soutien à son entraîneur et fondateur, une première fois le 6 avril 2018 et le 5 juin 2018
Le Président de l’Assemblée de Corse, le Président du Groupe Corsica Libera ont fait passer une motion d’apaisement lors de la session du 31 mai 2018. Motion votée par 43 voix pour, et 20 non participation)
Le Collectif patriotti a communiqué son soutien aux 9 corses en procès le 4 juin 2018
Corsica Libera tiendra une conférence de presse samedi matin sur Aiacciu à 10h30.
Une communication sur les réseaux sociaux et en tract sera faite par l’Associu Sulidarità pour soutenir les 9 patriotes qui se tient prête à organiser des mobilisations.