La grève des salariés de la Générale des eaux met en évidence la complexité de la gestion de l’eau en Guadeloupe.
Quel est le véritable enjeu ? Le contrat d’affermage de la Générale des Eaux avec le SIAEAG arrive à son terme. Son renouvellement ou non devrait être prononcé avant le 31 décembre 2014. La crise actuelle met particulièrement en lumière l’inconséquence des élus, leur fuite devant leur responsabilité. En effet, au regard de la loi, ce sont les maires qui ont la responsabilité de la gestion de l’eau dans leur commune. Les difficultés actuelles du SIAEAG tiennent des impayés des collectivités, de certaines grosses entreprises grandes dévoreuses d’eau, des hôtels et de la dilapidation des fonds publics.
L’eau, bien public, n’est pas une marchandise.
L’UPLG dénonce le gaspillage et l’irresponsabilité des élus qui ont livré ce bien inestimable de notre peuple aux mains des affairistes des multinationales.
L’UPLG considère que seule la reprise en main de la gestion de l’eau, de la production à la distribution par une entité publique guadeloupéenne pourra nous permettre de sortir de cette situation.
L’UPLG appelle les Guadeloupéens à se mobiliser et à agir pour sortir notre pays de la mainmise des multinationales sur la question de l’eau. Elle appelle les Guadeloupéens à se préparer pour sanctionner tous les élus corrompus qui ont trempé dans les trafics en tout genre et entrainé le pays dans le chaos actuel.
L’UPLG appelle les patriotes et tous les démocrates à s’unir aux côtés du peuple guadeloupéen pour lui offrir une gestion respectueuse de ses intérêts, de son patrimoine et de son environnement. Elle appelle les Guadeloupéens à se rassembler pour exiger une nouvelle alternative pour notre pays qui remet les responsabilités aux mains du peuple, lui donne les moyens de décider par lui-même pour toutes les questions qui touche sa vie quotidienne et son devenir.
Pointe-à-Pitre le 20 décembre 2014 P/La direction de l’UPLG :
Le Secrétaire Général
Marie-Christine MYRE-QUIDAL