Prétextant un jet de boulettes de papier puis des crachats à son encontre, le rennais Ntep a refusé par deux fois de tirer un corner à l’angle Est-Nord, provoquant deux arrêts de jeu successifs qui pourraient se traduire par une nouvelle mise en instruction lors de la réunion de la commission de discipline de Jeudi soir. Comme on pouvait hélas s’y attendre, les effets de la campagne de dénigrement observée suite à la réception d’Evian (dossier mis en instruction des incidents qui sera jugé le 8 janvier prochain) ont donc été immédiats. C’est le grand retour de la vieille rengaine qui consiste à tirer profit du «contexte bastiais» afin de présenter notre stade comme un «lieu où on ne peut jouer au football normalement».

Depuis le début de la saison, les manœuvres de déstabilisation se sont succédées : l’affaire des cailloux qui auraient « frôlé la tempe » du gardien nantais Riou, la prétendue pile qui aurait aussi « frôlé la tempe » (décidément) du médecin lyonnais Ohrant, les «insultes racistes» que seul le 4ème arbitre a entendues contre Evian. A chacune de ces attaques, le Sporting a répondu soit par voie judiciaire (Riou et Amisse poursuivis actuellement pour dénonciation calomnieuse) soit par voie disciplinaire (dossier de Lyon jugé jeudi soir 18 décembre, éléments à venir au cours de l’instruction pour Evian). Notre club continuera à se défendre, autant de fois que nécessaire, par tous les moyens à sa disposition.

De longue date, certains joueurs adverses et certains officiels ont compris qu’à Furiani il est facile de faire une «poussette» pour faire parler de soi ou simplement de mettre le feu aux poudres. Rien que pour le poteau de corner de la tribune Est, le Sporting a payé très cher en 2012 les comédies du guingampais Atik et du lillois Payet, qui se sont traduites à chaque fois par des suspensions fermes de tribunes ou de terrain. Des suspensions qui ont créé un engrenage dont nous avons failli ne pas nous relever lors de la première saison de Ligue 1.

Aujourd’hui, nous ne pouvons plus tomber aussi facilement dans les panneaux qui nous seront tendus jusqu’à la fin de la saison. Pour la réception de Rennes, pas moins de 9 officiels étaient présents. Ils seront 11 demain contre Caen, à l’affut du moindre incident. Alors qu’un match capital contre PSG se profile le 10 janvier, tout le monde doit prendre conscience que nous sommes sous surveillance particulière. Et donc en danger à chaque instant. Qu’il s’agisse du poteau de corner ou d’autres points du stade, le club appelle donc de nouveau chaque supporter et au-delà tous les membres du club à la vigilance, pour le bien de tous.

Peu importe qu’on nous taxe à Paris et ailleurs de paranoïa, que l’on mette en avant notre casier disciplinaire en remontant à Luigi Piombu, nous n’attendons rien de personne.
La solution est en nous : depuis plusieurs matches, le comportement de notre équipe est exemplaire. Les Lions de Furiani sont de retour. Ils n’ont aujourd’hui besoin que des encouragements de leur public. De ce public qui les a poussés à accrocher Lyon, vers la victoire contre Montpellier, Rennes. Et qui leur permettra demain, une fois de plus, de soulever des montagnes.

Tutti inseme, vinceremu.