(CorseMatin) Ces nouvelles rencontres arrivent six mois après les élections européennes, dont le résultat est resté dans les mémoires. « Notre sujet tombe d’autant plus à pic, souligne Paul-Marie Romani, qu’il arrive au terme d’une semaine d’actualité insulaire où l’Europe a été particulièrement présente. L’Europe représente une part significative de notre quotidien. Nous nous posons ici, la question de savoir si elle a une signification en Corse. »
Aux côtés du président de l’université, Henri Malosse, président du comité économique et social européen, enchaîne : « Nous ne représentons pas la politique des gouvernements, nous sommes l’Europe des gens. Nous nous demandons comment favoriser le développement économique de ses régions de montagnes, ses îles, ses endroits qui risquent la désertification. Notre projet, c’est de retourner la gouvernance de Bruxelles. Depuis 20 ans, on gouverne du haut vers le bas, ce qui accentue le fossé entre les institutions et les citoyens. Je crois que l’Europe peut apporter beaucoup à la Corse, mais il faut refonder ce projet européen, à partir des particularités des territoires. »