(CorseMatin) Si l’île donne une image parfois sclérosée et apathique, ce n’est qu’une illusion. Ses zones urbaines comptent parmi les plus dynamiques de France. Selon l’Insee, cela est dû à une arrivée d’actifs ininterrompue et à la forte présence des femmes sur le marché du travail
Plus d’une décennie que l’on n’avait pas vu cela. Cela, des carnets de commande au ras de la ligne d’horizon. Sans lisibilité ni visibilité, si ce n’est quelques mois à peine devant soi. Dans un secteur d’activité qui est le deuxième dans l’île, après celui du tourisme, de quoi faire craindre le pire en termes de retombées économiques.
Car, avec 4 000 entreprises sur l’ensemble de la région Corse employant 15 000 salariés, c’est l’ensemble de la filière construction qui risque de se retrouver rapidement au pied du mur.
Ce n’est pas de la colère qu’exprime aujourd’hui François Perrino, le président de la fédération 2A. Mais du désarroi face à une situation compliquée faisant intervenir nombre de paramètres.