A dix mois des élections législatives, les candidatures ne se sont pas encore déclarées, mais la campagne électorale a déjà commencé. Enjeux, forces en présence, destin… nous débutons ce tour d’horizon par le député de cette 2e circonscription. Une élection qui s’annonce difficile pour Camille de Rocca Serra. Après deux défaites consécutives, il abat sa dernière carte.
« Vous ne pouviez pas ne pas venir à Porto-Vecchio… » lance Camille de Rocca Serra à la ministre de l’environnement lors de sa visite dans les bouches de Bonifacio, fin aout. Nathalie Kosciusko-Morizet restera deux heures dans la cité du sel sans faire d’annonces. Frédéric Lefevbre, Xavier Bertrand, Michel Sauvadet feront également un détour dans l’Extrême Sud en compagnie du député de la Corse du Sud. La campagne électorale est bel et bien lancée, Camille de Rocca Serra joue la carte du gouvernement pour séduire les électeurs et lie son destin à celui du Président de la république. Pari risqué.
Le candidat Sarkozy à Porto-Vecchio
Camille de Rocca Serra aimerait que l’histoire se répète. En 2007, c’est à Porto-Vecchio que le candidat de l’UMP a tenu un meeting entre les deux tours de l’élection présidentielle. Quelques jours plus tard, Nicolas Sarkozy est élu président de la république, dans la foulée son plus fidèle soutien en Corse est réélu député de la 2e circonscription de Corse du Sud, dès le premier tour. Camille de Rocca Serra est l’homme fort de la droite insulaire et il a les faveurs de Nicolas Sarkozy.
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