Pour FEMU A CORSICA les décisions récentes prises au sujet des associations et centres culturels sont inadmissibles. Voici le texte du communiqué:
De nombreuses associations et centres culturels, réunis au sein du Collectif CULTURA VIVA, doivent faire face, comme bien d’autres auparavant, à une situation extrêmement difficile.
Ces associations assurent depuis des années, avec enthousiasme et professionnalisme, la diffusion, l’enseignement, la pratique culturelle auprès de tous les publics, dans tous les territoires de notre île.
Au-delà des actions « courtes » de type festival et spectacles, elles mettent en place toute l’année un ensemble d’actions en direction des familles, des scolaires, qui ouvrent à tous l’accès à la culture : 10 000 visiteurs et spectateurs, 18 000 scolaires touchés, 8 000 enfants et adultes bénéficiaires des enseignements artistiques.
Elles assurent ainsi un véritable « service public » de la culture.
Certaines apportent aussi une contribution majeure à un tourisme de haute qualité.
Ces structures ont un poids social et économique très important : 75 personnes y travaillent (48 « équivalent temps-plein »), et leur activité fait appel à près de 11 000 heures d’intermittents.
QUE SE PASSE-T’IL AUJOURD’HUI ?
La CTC a diminué en moyenne de 25% sa contribution à leur activité, en coupant radicalement dans les subventions même lorsqu’elles entrent dans le cadre de conventionnements quadriennaux, et même pour des actions déjà engagées ou réalisées ! Délais de paiement indéterminés, absence de visibilité sur les renouvellements, absence de suivi, et pire encore, diffusion de fausses informations dans la presse entraînant le soupçon sur la gestion : les conséquences sont catastrophiques – licenciements ou chômage partiel, risque de fermeture très rapide, déprogrammations, baisse d’activité vers les scolaires et familles, endettement personnel des responsables , etc.
CETTE SITUATION EST INADMISSIBLE !
Si les associations, comme tous les bénéficiaires de dotations publiques doivent être soumises à évaluation, le traitement qui leur est réservé est inacceptable : volonté de les « mettre au pas », choix d’une culture d’évènements « prestigieux » au détriment de la culture populaire ?
Femu a Corsica apporte son entier soutien à ces structures , s’indigne de ces pratiques et exige :
La tenue avant la fin 2014 de la session spécifique demandée et obtenue par notre groupe à l’Assemblée, comme le Président du Conseil exécutif s’y était engagé le 25 septembre dernier.
Le respect intégral des conventions en cours et le renouvellement rapide des conventions parvenues à échéance,
Pour les structures non conventionnées, le maintien pour 2014 des aides de 2013
L’organisation d’Assises de la Culture et du Sport, conformément aux demandes réitérées des groupes de l’Assemblée de Corse et aux engagements pris par l’Exécutif lors de la session budgétaire en décembre 2013.
Femu a Corsica, Corsica Libera, Paul-Felix Benedetti et le Front de gauche ont d’ailleurs déposé une motion commune en ce sens pour la prochaine session de l’Assemblée de Corse.
Femu A Corsica