A la suite d’un banal contrôle routier pour une question de stationnement gênant, le mercredi 23 juillet 2014 à 11 heures dans l’agglomération Pointoise, Gérard QUIDAL, animateur de Radyo Tanbou, membre de l’UPLG, a été brutalement interpellé et mis en garde à vue au commissariat central de Pointe-à-Pitre.
Suite à cette affaire il est poursuivi et convoqué devant la justice le vendredi 5 décembre 2014
à 14 heures.
Notre camarade est poursuivi pour rébellion et outrage à agent, parce qu’il a demandé aux policiers d’aller s’occuper des délinquants qui sévissent dans la région Pointoise au lieu de s’en prendre à lui qui était en train d’accompagner et de déposer sa mère, personne âgée, malade du chikungunya, devant le cabinet de son médecin traitant.
L’UPLG dénonce l’attitude des policiers qui pour cacher leur inefficacité et leur incompétence s’en prennent aux honnêtes citoyens et les molestent pour des raisons futiles. Elle condamne ces actes qui relèvent de la terreur, qui n’ont d’autre but que d’obliger le Guadeloupéen à courber l’échine devant le pouvoir colonial.
A travers Gérard Quidal, ce pouvoir veut atteindre Radyo Tanbou et l’UPLG, et plus loin, les forces anti-colonialistes. Ce nouveau procès rentre dans la longue liste des procès de militants, de syndicalistes, de travailleurs qui revendiquent leurs droits ou qui s’opposent à l’injustice et à l’arbitraire en Guadeloupe.
YO VLE FÈ NOU FÈME BOUCH. YO PEKE RIVE A BOUT.
Cette opération policière tout comme l’interpellation d’Admiral T est de la même logique colonialiste qui veut nous obliger à nous agenouiller.
Nous disons : NON, JAMAIS !!! JAMAIS !!! JAMAIS !!!
Nou péké bésé tèt !!!
L’UPLG appelle tous ses militants, tous les anticolonialistes, tous les démocrates et tous les citoyens épris de justice, de paix et de liberté à se mobiliser pour exiger l’arrêt de toute poursuite contre notre camarade.
Tous ensembles devant le tribunal de Pointe-à-Pitre
le vendredi 5 décembre 2014 à 14 heures.
Soutenons Gérard QUIDAL. Dénonçons la violence policière.
Refusons l’arbitraire colonial.
Pointe-à-Pitre le 29 novembre 2014
Pour la direction de l’UPLG
Le secrétaire général-adjoint
Gaston SAMUT