Réunis ce matin au CASONE pour présenter la démarche « FEMU AIACCIU, FEMU A CORSICA », les militants et sympathisants ont officialisé le début de la campagne municipale. Voici le texte de présentation :
Nous avons le plaisir de vous annoncer aujourd’hui qu’une liste, aux couleurs de Femu a Corsica et qui s’intitulera « FEMU AIACCIU, FEMU A CORSICA » se présentera aux suffrages des électeurs de la ville d’Aiacciu les 25 janvier et 1er février prochains.
Notre démarche s’inscrit, depuis 2010, dans le droit fil des engagements de FEMU A CORSICA, qui se fondent sur la conscience d’appartenir à un peuple dont les droits patrimoniaux, culturels et identitaires sont niés.
Chacun a pu constater que les avancées récentes, votées à une très large majorité par la Collectivité Territoriale de Corse, (statut de résident, cooficialité, PADDUC etc) ont été réalisées à partir de la dynamique, du travail et de la détermination des élus nationalistes.
Nous avons gagné la bataille des idées.
Mais tous les efforts et sacrifices consentis depuis des décennies seraient vains si nous n’accédions pas aux responsabilités.
Cette démarche municipale s’inscrit dans un contexte particulier suite à l’annulation des élections municipales d’Aiacciu par le Tribunal Administratif de Bastia, en raison « de manœuvres systématiques » ayant conduit à l’établissement de procurations litigieuses.
Il est inquiétant de constater que certains, à l’aube du XXIe siècle, ont renoué avec les vieilles méthodes clanistes permettant de dévoyer l’expression démocratique et contourner le suffrage universel.
Au-delà des procédures judiciaires, les sept mois qui viennent de s’écouler dans un climat délétère ont démontré que l’alternance à la Mairie d’Aiacciu n’a fait qu’aggraver une situation dégradée notamment au plan des finances publiques.
Aiacciu est une commune paralysée dans son fonctionnement depuis mars dernier.
L’équipe municipale démissionnaire, partagée entre la volonté de défaire ce qui a été réalisé par la municipalité précédente et la pratique du statut quo, n’a prouvé qu’une seule chose, son incapacité à inscrire notre ville dans un projet d’envergure.
Cela ne vaut pas pour autant blanc-seing pour l’équipe municipale au pouvoir pendant treize années qui n’a pas su apporter toutes les solutions aux problèmes rencontrés par les habitants d’Aiacciu au plan économique, financier, social et en terme de mobilité urbaine.
A l’inverse des partis traditionnels qui se sont succédés au pouvoir depuis tant d’années sans que rien ne change, nous souhaitons, à l’instar de nombreuses villes d’Europe et de Méditerranée, faire de notre identité l’atout indispensable pour parvenir à un développement maîtrisé de notre ville.
Il est vital de placer un nationalisme d’ouverture et de partage, et l’exigence démocratique au cœur de la conduite de la cité.
C’est ainsi que nous envisageons de bâtir, sur le socle de valeurs communes, de revendications partagées, en s’appuyant sur des personnalités venues d’horizons divers, notre devenir collectif.
La liste « FEMU AIACCIU, FEMU A CORSICA » au travers d’un projet réaliste et cohérent, constitue la seule alternative aux politiques de droite comme de gauche qui se sont révélées incapables de satisfaire les attentes des habitants de notre cité.
La liste d’union de la famille nationaliste qui avait été conduite en mars dernier n’a pas été validée par les électeurs ; c’est la raison pour laquelle nous avons décidé, aujourd’hui, de nous inscrire pleinement dans la démarche stratégique FEMU A CORSICA initiée en 2010.
Depuis quelques mois, au sein de l’opposition municipale, nous avons démontré notre détermination et notre capacité, à nous battre pour l’intérêt d’Aiacciu et bientôt, avec votre aide, nous pourrons adapter les idées du mouvement national aux logiques des mécanismes et des objectifs de la gestion municipale.
Les scores du premier tour configureront les possibles accords.
Si les conditions politiques le permettent, nous envisagerons, sur la base d’un contrat de mandature qui sera conclu en toute transparence, le partage des responsabilités avec ceux qui rejoignent notre vision de la Corse sur les points actuellement en débat.
In pulitica, u curaggiu, hè di lutta contr’à l’oppressione e l’alienazione, he dinù d’avè a forza di fà e scelte in funzione di l’interessu generale, o di francà i passi ch’ellu ci vole à francà per permette à l’idee di duvintà fatti. E parolle, s’elle ùn passanu ind’è l’atti, valenu pocu è micca.
Allora u nostru prughjettu, e a nostra andattura i purtaremi longu à sta campagna è saremi prisenti u 25 di ghjennaghju e u primu di ferraghju di u 2015 pè francà u passu è custruisce Aiacciu cù un’altra manera di pensà, ma soppra à tuttu cù un’altra manera fà.
FEMU AIACCIU,FEMU A CORSICA