Dans le Corse-Matin du 15 novembre, ce propos apparaît comme étant celui des organisateurs d’Arte Mare : « La… démocratie se nourrit de la liberté d’expression et de confrontation d’idées. »
Ainsi, selon les membres de ce comité et vous-même, dans un magazine à grand tirage, où un journaliste bave à pamphlet continus sur une communauté sans donner à un seul de ses membres la possibilité de lui répondre, serait la parfaite illustration de cette affirmation. Et de ce fait, on devrait comprendre que le rejet d’un tel individu par ceux dont il salit régulièrement cette communauté, représente une atteinte à cette même démocratie. Cerise sur le gâteau, il y en a toujours un après un souper, vous proposiez une confrontation (NE DÉPASSANT PAS DEUX HEURES COMME C’EST LE CAS DANS UN DÉBAT PUBLIC) très particulière : celle au cours de laquelle l’honorable Christophe Rabier, afin de « crever l’abcès », condescendrait, à laisser tenter de se justifier qui aurait l’outrecuidance de s’étonner que ce journaliste déverse régulièrement sur les siens des torrents de boue.
Aussi, pour équilibrer un débat qui n’en serait pas un dans la mesure où il serait impossible en si peu de temps de pouvoir répondre à toutes les attaques qu’il décoche ou instille contre les Corses au fil de ses chroniques (DEPUIS DES ANNÉES) , je vous fais Madame Corotti, ou à un des membres de votre comité, la proposition suivante :
Que, cette fois, cessant de jouer sur les mots « Démocratie », « liberté d’expression » et « confrontation d’idées » vous proposiez à Christophe Barbier, CHAQUE FOIS désormais qu’il écrira un article sur les Corses, qu’il soit rédigé sur un ton modéré ou aussi ignominieusement que ceux qu’il a écrits jusque-là, que sur le même support, et en quantité de texte égale, il me laisse lui donner la réplique.
Il va de soi alors, que cette parité étant établie et le débat s’étant alors jusqu’en mai déroulé à armes égales, sa venue au début de ce mois puisse être envisagée avec différents intervenants pour une rencontre où les tomates resteraient au vestiaire. Accepter cette proposition, Madame Corotti, vous permettrait alors d’user du terme de « Démocratie » et des suivants sans que personne ait à rougir de les avoir détournés de leur sens.
Si chacun des dizaines d’internautes qui m’ont envoyé leurs messages pour manifester leur indignation en apprenant qui vous avez invité à ce festival, vous faisait parvenir la copie de celui-ci et que vous transmettiez la totalité de ces messages à Christophe Barbier, suivant qu’il accepte ou non ma proposition, vous pourrez déjà déterminer s’il faudra considérer sa venue en ce joli mois de mai avec tout l’optimisme qu’il serait en droit de partager avec vous.
Mais pour, cette fois, commencer à respecter cette démocratie jusque-là quelque peu malmenée, cela dépend, bien sûr, de la volonté de nos amis internautes à jouer le jeu en vous faisant chacun parvenir ce message. C’est pourquoi je leur en propose la lecture sur le net. Très cordialement.