Le président du tribunal de commerce, et le procureur de la République ont exprimé des doutes sur le bien fondé de l’action de la direction de la SNCM. En clair, la crainte est que l’actionnaire principal, Transdev, ait organisé la démarche sans y être obligé.
Michel Stefani, conseiller territorial communiste estime que le compte rendu d’audience est éloquent. Le procureur s’interroge : « La SNCM est-elle en état de cessation de paiement ? Cette question doit aussi être examinée à la lumière des 129 millions de pertes cumulées au cours des quatre dernières années ». Alors « que face à ces dettes il existe un actif (des bateaux) et un savoir-faire des salariés ».
Il s’est également dit « surpris d’entendre que la cagnotte du Napoléon-Bonaparte » (constituée par le remboursement des assurances suite à l’avarie et la vente du navire tel que) ait dû être totalement absorbée afin « d’assurer la continuité de l’activité ».