La section STC UDAF 2A a invoqué aujourd’hui son droit de retrait, suite à l’insécurité socio-psychologique qui règne au sein de l’association et pouvant entraîner à terme la perte d’emploi, conséquence du mauvaise gestion tant du conseil d’administration que de la direction. La section STC a demandé la démission du conseil d’administration et souhaite être reçu par le préfet le plus tôt possible.
Lire le communiqué de la section :
A dater de ce jour, lundi 17 novembre 2014, les salariés de l’UDAF de Corse du Sud opte pour le droit de retrait suite à la dégradation des conditions de travail (harcèlements, arrêts maladie, démission…14 personnes sur 15 salariés affectées) et face à une gouvernance qui ne fait rien pour préserver l’intégrité physique et morale du personnel.
Pour rappel les salariés fortement mobilisés ont entamé une grève le 30 avril 2014 pour porter leurs revendications auprès de la gouvernance.
Cette action a eu pour incidence d’établir deux diagnostics sur les risques psycho sociaux lies à une situation considérablement dégradée dont les causes sont multiples (désorganisation du travail, dysfonctionnements graves, harcèlement, etc.)
Malgré une participation active des salariés lors d’entretiens et d’ateliers successifs pour envisager une restructuration efficace et plus harmonieuse, nous sommes toujours dans une extrême souffrance.
L’usure, le découragement, les troubles physiques, la démotivation, ont anéanti les forces dont nous avions besoin pour accomplir nos missions auprès des usagers et répondre aux attentes de nos partenaires.
A cette souffrance s’ajoute aujourd’hui l’inquiétude de la pérennité des services et par voie de conséquence le maintien de nos emplois.
Lors de la réunion du CHSCT du 6 novembre 2014, en présence de l’Inspecteur du travail, de la Psychologue de la médecine du travail, cette souffrance a été largement évoquée ainsi que l’usure de salariés et l’absence totale de dialogue.
Les critiques sans cesse renouvelées à l’encontre du personnel qui porte cette institution à bout de bras sont proprement inacceptables et infondées et ne font qu’ajouter à la dégradation de leur image.
Nous nous posons la question de savoir ce que font les pouvoirs publics, l’ARS, DDCSPP, Monsieur le Préfet de Corse face à une telle situation de souffrance dont les conséquences seront graves.
Nous demandons au CA de prendre de véritables mesures, si il en est capable.