Pugnace, l’ancien maire considère que le seul audit indépendant sur les finances de la ville est le rapport de la Chambre régionale des comptes. Il considère aussi que financer des projets est essentiel
L’audit réalisé par le cabinet de Marc Simeoni pour la municipalité de Laurent Marcangeli n’a pas abattu Simon Renucci. Celui qui a été le maire d’Ajaccio pendant treize années considère qu’un bilan municipal ne s’évalue pas uniquement sur le plan comptable. Et que l’argent public est – justement – destiné à rendre service au public et à créer des réalisations pour la population.
C’est dans l’ambiance affairée d’une campagne qui a d’ores et déjà débuté et qui, pour l’instant, a installé son quartier général au domicile de sa fille, en plein centre-ville qu’il décide de donner son point de vue sur la manière dont la ville a été gérée pendant un peu plus d’une décennie. Un point de vue où le politique prédomine et où les assauts à l’encontre de l’adversaire ne se font pas à fleuret moucheté.
Pour l’heure, il ne commente pas dans les détails, cet audit dont des extraits ont été livrés dans notre édition de samedi. Et c’est Maria Guidicelli – qui reste l’un de ses soutiens les plus solides qui s’en explique. « Les conseillers municipaux d’opposition dont je fais partie n’ont pas encore eu cet audit entre les mains. Nous n’avons pas pu en prendre connaissance. Il nous sera difficile de faire le commentaire du commentaire », lance-t-elle, un brin ironique.