Selon France3Corse La banderole de fronde contre la direction de la SNCM et Oscaro a été retirée ce jeudi 13 novembre de la façade du terminal sud du port de Bastia. A travers cette banderole, le STC dénonçait le projet de la direction de proposer le service de réservation de la SNCM à un groupe privé.
« Les salariés des agences corses ne sont pas des pièces détachées du service public. Non à leur transfert au sein d’Oscaro », c’est le message qui était inscrit sur la banderole restée accrochée pendant plusieurs semaines sur la façade du terminal sud du port de Bastia. Elle a été retirée ce jeudi.
A travers cette banderole, le STC – syndicat des travailleurs corses – dénonçait le projet de la direction de proposer le service de réservation de la SNCM, basé à Bastia, à un groupe privé comme Oscaro. Ce dernier aurait ainsi pu reprendre la dizaine de salariés pour étoffer le centre d’appel 3C.COM qu’il a racheté au printemps. Pour le syndicat, il s’agissait d’une forme de vente à la découpe des salariés.
Le STC a finalement obtenu gain de cause puisque mercredi, lors du comité d’entreprise de la SNCM, la compagnie a annoncé qu’elle renonçait à son projet. Elle précise que la société Oscaro n’a jamais donné suite à ses sollicitations.
Selon Corse Matin le 12 novembre, une banderole de fronde contre la direction de la SNCM et Oscaro a été affichée sur les vitres du terminal sud sur le port de Bastia.
« les salariés des agences corses ne sont pas des pièces détachées du service public! Non a leur transfert au sein d’OSCARO »
D’après Alain Mosconi, STC marins, le service de réservation de la SNCM a été proposé au groupe Oscaro. Il s’agirait de décentraliser un service de la SNCM vers OSCARO, Pour le STC, c’est inacceptable du fait d’un processus de plan social en cours, et que ces salariés ont des droits dans ce plan social, et que l’anticipation d’un départ vers cette nouvelle structure, les priveraient de ces mêmes droits. Certains des employés ont 15 ans d’ancienneté au sein de la SNCM… Cette proposition aurait du passée devant le Comité d’Entreprise, et Selon Alain Mosconi, cela n’a pas été le cas. Ce processus de déstructuration des agences de corse est selon le STC, « inacceptable. »