Seule contre tous, la conseillère territoriale de la gauche républicaine et maire de Piana s’est opposée au Padduc. Elle affirme que ses amendements ont été rejetés pour s’attacher le vote des nationalistes.
Vous avez émis des critiques et des réserves sur le Padduc, mais il fallait un certain courage politique pour voter contre, seule contre tous. Quel est le sens de votre message ?
Ma vision de l’avenir de la Corse est partagée par beaucoup de Corses, et bien au-delà de la seule voix qui s’est élevée à l’assemblée de Corse.
Si Maria Guidicelli avait écouté attentivement, ce dont je doute, les réserves que j’ai énoncées lors de la discussion générale, elle aurait compris que je ne pouvais que voter contre ce Padduc.
Quels sont vos griefs ?
Ils sont nombreux. J’ai émis des réserves qui tiennent à l’autonomie des communes, aux dispositions très pointilleuses qui ne permettaient pas aux élus d’élaborer un document d’urbanisme, au déséquilibre entre protection et développement parfaitement illustré entre la côte Est et la côte Ouest…