D’impatience ou d’horreur, le microcosme politique ajaccien avait tressailli à l’annonce des premières dates optionnelles pour l’organisation des prochaines municipales : 7 et 14 décembre.
« Aubaine » pour une droite en ordre de marche, « déni de démocratie »une gauche et des nationalistes encore dispersés, ces premières dates qui avaient été évoquées par le préfet de Corse semblent ne plus tenir la corde. Sur le papier pourtant, « les élections municipales sont tout à fait réalisables techniquement à ces dates, assure-t-on au palais Lantivy, mais il y a un mouvement assez clair qui se dégage pour que le scrutin soit organisé plus tard ».C’est-à-dire au mois de janvier.Les dates du 7 et du 14 décembre ont été avancées un temps pour faire face à des « contraintes matérielles », notamment les congés de fin d’année des différentes entreprises, comme les imprimeries, chargées d’éditer la propagande électorale. D’un autre côté, l’organisation d’élections mi-janvier imposait un dépôt de candidature entre Noël et nouvel an.