Le Plan d’aménagement et de développement durable de la Corse (PADDUC) a été adopté à l’Assemblée de Corse (CTC) dans la nuit de vendredi à samedi dernier après deux jours et deux nuits de négociations serrées entre l’Exécutif et les Nationalistes.
Ceux-ci, tous groupes réunis, ont bataillé ferme pour obtenir gain de cause sur la mention du peuple corse, les espaces stratégiques agricoles et les ZNIEFF. Josépha Giacometti, conseillère territoriale du groupe Corsica Libera, explique, à Corse Net Infos, que ce vote est, à la fois, une belle victoire et un double message envoyé aux Corses et à Paris.
– Peut-on dire que l’adoption du PADDUC est une victoire de l’union des Nationalistes ?
– Oui ! C’est une belle victoire pour tous ceux qui, depuis 40 ans, œuvrent pour ce pays, pour la préservation des intérêts de notre peuple et pour la défense de notre terre. Nous, Nationalistes, y avons mis notre empreinte durant ces quatre ans et durant ces derniers jours où nous nourrissions quelques inquiétudes parce qu’étaient intervenus des changements qui ne nous satisfaisaient pas. Au détour des amendements que nous avions, chacun, déposés et qui se rejoignaient sur les préoccupations et de nos propres amendements, nous avons réussi à infléchir dans le bon sens et revenir à ce qui était la philosophie du PADDUC.
– La bataille fut dure. Dans le cas contraire, auriez-vous, comme vous l’avez annoncé, voté contre ?
– Des points fondamentaux rendaient ce PADDUC inacceptable en l’état. Des points sur lesquels nous ne pouvions pas reculer sinon nous aurions remis en cause ce que nous sommes et ce que nous défendons. Si nous avions sacrifié les espaces stratégiques agricoles ou certains espaces remarquables comma A Testa Ventilegne ou la pinède de Calvi, ou certains autres espaces menacés ou encore la notion de peuple corse… que serait-il resté !
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