À l’assemblée de Corse, les nationalistes ont pesé dans l’adoption du Plan d’Aménagement et de Développement Durable de la Corse ( Padduc), censé protéger les intérêts de l’île. Ce vote apparaît aussi comme une victoire de la majorité malgré de nombreuses concessions.
Six années de polémique, un vote que tout le monde s’accorde à qualifier « d’historique » mais toujours pas de Padduc effectif pour la Corse. « Il n’est pas en vigueur mais la Corse a un Padduc », défend Jean-Guy Talamoni de Corsica Libera.
« Pour la Testa Ventilegna, c’est une avancée considérable. L’accès au site est interdit, ce qui de fait devrait empêcher toutes constructions spéculatives », se réjouit Jean-Guy Talamoni, qui n’entend tout de même pas en rester là.
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Paul-Felix Benedetti, du Rinnovu, apporte des précisions, afin de contrer certaines craintes formulées par des associations de défense de l’environnement. « S’agissant des espaces remarquables tout a été précisé dans le texte. Même si elle se trouve dans un « espace mutable », la zone reste inconstructible. La spéculation ne peut exister », précise-t-il. L’élu considère, en outre, que les décisions se rapportant aux terres agricoles « s’inscrivent dans la continuité de la loi nationale ».
Jean-Guy Talamoni y voit, une véritable stratégie de développement. « Ce n’est pas une logique passéiste. Au contraire, défendre l’agriculture, c’est s’inscrire dans un développement moderne et alimenter notre économie », avance-t-il.
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