Le Plan d’Aménagement et de Développement Durable de la Corse (PADDUC) fait l’objet de nombreuses attaques. A la veille de son examen à l’Assemblée de Corse, pour un vote qui pourrait intervenir tard dans la soirée, voire vendredi, le PADDUC est déjà l’objet de nombreuses critiques, avant même le début des débats.
Le groupe Femu a Corsica pointe du doigt ce qu’il appelle une régression sur la méthode et les modifications importantes intervenues sur des éléments déterminants. Femu à Corsica menace de ne pas voter le document en l’état. Agnès Simonpietri évoque ainsi « une régression très nette sur les espaces protégés, l’apparition d’une notion nouvelle qui est celle des espaces mutables et qui peut permettre de rendre constructible des zones très importantes ». Et de poursuivre « le Padduc est destiné à empêcher que l’on ait à répétition des PLU annulés au tribunal administratif. Dans le document présenté, on est très loin de la sécurité juridique. On a au contraire renforcer l’insécurité sur beaucoup de points »
Autre commentaire, celui de Corsica Libera. « En l’état, le PADDUC est inacceptable » écrivent les nationalistes » Toutefois, nous ne pensons pas qu’un éventuel report du débat constituerait un signal positif adressé à la société corse. Nous avons rédigé un certain nombre d’amendements en ce sens et nous estimons qu’une solution peut être trouvée dans les heures à venir, par le dialogue, afin que la Corse dispose enfin d’un PADDUC protecteur et axé sur un développement réellement « durable », et ce dès la fin de cette semaine » affirme encore Corsica Libera.
Paul Felix Benedetti élu territorial du Rinnovu, n’est pas disposé à voter le Padduc en l’état car il programme dit il la disparition de plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles à forte potentialité dans le cadre du concept d’espaces mutables.
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