José Filippi conseiller municipal de l’opposition a pris la parole lors du dernier conseil municipal au sujet du budget supplémentaire 2014 qui a été présenté lundi 27 octobre par Stéphane Sbraggia adjoint délégué.
Loin d’en être satisfait, il fera part de sa constatation que, pour l’heure et dans ce contexte politique particulier, force est de constater qu’aucun changement politique budgétaire n’est concevable dans cette ville et dans plusieurs autres collectivités en Corse, tant que l’on ne change pas, en profondeur, le mode de gouvernance et que l’on ne décide une fois pour toutes, que la représentation publique ne doit plus se nourrir de la propriété publique, par la distribution de poste, par le clientélisme et le népotisme. ne première lecture d’un budget primitif et supplémentaire qui a stupéfait José Filippi par les chiffres avancés et l’impact des décisions prises en 6 mois (à peine) par la municipalité sur la structure des finances publiques pour les exercices à venir. Une constatation qui va à l’encontre des décisions communes qui avaient été prises en mars dernier au vu de la situation financière de la commune qui était très tendue, et pour laquelle il fallait prendre des mesures rapides et efficaces afin d’assainir les finances. « Or, aujourd’hui, tout le monde peut constater qu’en quelques mois, en matière de gouvernance financière, non seulement nous avons pris le chemin inverse de la vertu, mais pire nous avons ébranlé et fragilisé plus fortement encore la structure financière de notre budget. »