Pour le conseil de Laurent Marcangeli, Stéphane Nesa, il s’agissait jeudi de faire le point sur le jugement annulant l’élection municipale à Ajaccio.
Lors d’une conférence de presse organisée au sein de son cabinet ajaccien, il a souligné la« décision parfaitement équilibrée du tribunal administratif de Bastia » qui a renvoyé aux urnes les Ajacciens pour « 218 procurations et 86 émargements irréguliers, rien d’autre. Il n’est dit nulle part que mon client en est le responsable. De plus, aucune accusation d’achat de voix ou de violence n’a été retenue malgré l’établissement de pas moins de sept mémoires de la part de l’accusation et d’un nombre de pièces impressionnant ».
« Tout le monde doit prendre acte de cette décision »
Si le terme de « manœuvre systématique »est évoqué, celui de « fraude »disparaît. Me Waquet avait évoqué un « cabinet occulte, une manœuvre orchestrée par Laurent Marcangeli ». « Il n’en est question nulle part dans le jugement qui a été rendu. Il s’agit d’une décision de contentieux électoral classique qui entraîne l’annulation du scrutin, rien d’autre », insiste Stéphane Nesa.
Ayant eu les premiers échos de la conférence de presse organisée par les soutiens de Simon Renucci le matin même, le conseil a affirmé : « Tout le monde doit prendre acte de cette décision. Il faut que tout le monde comprenne ce que le tribunal a décidé. Or, il y a déjà des mots qui ont été employés qui me choquent.