Mis en cause sur leur gestion, l’ancien maire de Bastia et son ex-premier adjoint, Ange Rovere, répliquent aux récentes déclarations de Gilles Simeoni qu’ils jugent « mensongères ». Indignés, ils disent leur vérité
Retranché dans le silence depuis sept mois, Emile Zuccarelli n’en reste pas moins un observateur attentif de la vie politique bastiaise et insulaire. Aujourd’hui, il se dit « indigné » par les récentes « déclarations mensongères » prononcées par Gilles Simeoni dans l’émission de France 3 Corse ViaStella, Cuntrastu, sur sa gestion de la ville pendant son dernier mandat.
Mardi, l’ancien maire et son ex-premier adjoint, Ange Rovere, ont souhaité y répondre point par point, se refusant par ailleurs à tout autre commentaire relatif au fonctionnement actuel de la mairie. « Je ne porterai aucun jugement sur les six premiers mois de mandat de Gilles Simeoni », a précisé Emile Zuccarelli, se contentant de rappeler qu’il a laissé à son successeur, « une administration en parfait état de marche, compétente et organisée, nantie de tous les dossiers ».
Invité de l’émission Cuntrastu sur France 3 Corse ViaStella, le dimanche 12 octobre, Gilles Simeoni, le maire actuel, avait dressé un premier bilan de l’exercice en cours, ce qui l’a conduit, à maintes reprises, à mettre en parallèle les « nouvelles méthodes »de l’équipe en place et celles de l’ancienne majorité.