Et voici resurgir les problèmes, tous les problèmes, passagèrement occultés par le soleil de l’été et les vacances spécialement faites pour les oublier. La morosité qu’ils suscitent envahit lentement la scène où commencent à lentement se mouvoir ceux qui sont en charge de les résoudre. Peut-on espérer de la rentrée politique en cours, une ébauche de solution. Rien n’est moins sûr. La rentrée 2011, comme les précédentes, sera porteuse de bonne volonté, ostensiblement étalée dans les communiqués et les allocutions de retour où l’élu se rappelle au bon souvenir de l’électeur, s’en forcer la note, cependant, au cas où celui-ci lui remettrait sous le nez, un peu plus tard, les promesses non tenues.
La Corse, dont on se plait à dire qu’elle tient son rang et qu’elle arrive même, quelquefois, à le dépasser, n’en est pas encore au point de hisser le grand pavois. Elle a certes progressé dans de nombreux domaines et il serait injuste de ne pas reconnaître les avancées portées à son crédit. Mais peuvent-elles effacer les immobilismes dont elle a encore à souffrir ? Les voitures haut de gamme qui sillonnent les rues des villes insulaires peuvent-elles faire oublier la misère de leurs quartiers périphériques ? L’excellence d’un produit parvient-elle à effacer la médiocrité des autres ? Et peut-on croire que les habitants supplémentaires, révélés par le dernier recensement, pourront peupler le désert des zones intérieures ? Peut-être la situation pourrait s’améliorer avec un peu plus d’autonomie comme le pense le président Giacobbi. Reste cependant à dégager les ressources nécessaires à son assise. Ce qui n’est par rien.
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