Le rapporteur public a validé l’élection municipale de Porto-Vecchio, le tribunal administratif devrait suivre ses recommandations le 23 octobre prochain. Pour Campà Altrimenti cette décision est sans surprise au regard de l’écart des voix entre les deux listes, « dès l’origine on savait l’annulation hypothétique ». Pour Jean-Christophe Angelini, ce recours a permis de « mettre en lumière les dérives de la campagne de Georges Mela ».
Trois griefs ont été retenus par le rapporteur public. Une urne ouverte à deux reprises au bureau électorale de Trinité, l’accès refusé au public lors du dépouillement à Muratello et l’utilisation des fichiers internet de la commune par la liste du maire sortant.
« Ces griefs sont graves et sont la preuve que la démocratie a été bafouée » a estimé le conseiller territorial qui a rappelé que « des dizaines d’emplois ont été créé pendant la campagne électorale, au lendemain du premier tour 70 contrats ont été signés mais il est difficile d’apporter la preuve » a-t-il concédé.
Des critiques balayées d’un revers de main par le premier magistrat : « trois griefs seulement ont été retenus sur les quatorze déposés par l’opposition, des griefs mineurs qui n’étaient pas en mesure d’inverser le scrutin ».