Marie-Antoinette Santoni-Brunelli se positionne pour les territoriales. L’élue estime que la famille libérale a toutes ses chances pour 2015 si elle bénéficie du soutien de la capitale régionale
Conseillère territoriale de droite, désormais vice-présidente de la Capa, chargée de l’action économique et du numérique, que diriez-vous de la politique de la CTC en matière économique ?
Depuis quatre ans la CTC a négligé sa politique en matière de développement économique. Le budget de l’Adec est passé de 20 à 10 millions d’euros. Double peine avec la réduction drastique du PO Feder qui enregistre une perte de 50 millions d’euros pour notre région.
La Corse n’a pas échappé à la crise. Le chômage augmente. Des entreprises déposent le bilan, les moteurs de notre économie comme la filière BTP accusent le coup. Dans ce contexte, la priorité devrait être donnée à des solutions pragmatiques visant à sauver notre économie.
Les notions d’avenir et de développement sont pourtant mises en avant dans le Padduc. Ce document n’est pas efficace en matière de développement économique ?
Je rappelle qu’un des premiers axes votés par l’assemblée de Corse visait l’émergence d’une économie productive en lieu et place d’une économie de rente. Le document ne s’attaque pas au principal défi pour la Corse qui est de concilier la protection du territoire et le développement économique.