Avec sa gueule à la Chabal, Johan Carta n’a rien d’un premier communiant. Mais cet Ajaccien trentenaire l’assurait hier : « Je suis transparent de A à Z. »Depuis six ans, le paillotier cumule les mises en examen dans des affaires pénales ou administratives. Sans suite, ou presque. Sans compter les astreintes qui visent son établissement A Pineta, situé sur la plage de Verghja, sur la commune de Coti-Chjavari. Sur ce même site, une équipe de journalistes de France 3 Corse Via Stella réalisait le 29 août dernier un reportage sur l’occupation du domaine public maritime.
Le restaurant totalise plus de 500 m2 sur la superbe plage au sable d’argent, que les Ajacciens appellent Mare è sole. Et Jean-Paul Ramacciotti, contrôleur à la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) illustrait cette occupation illégale devant l’objectif. Résultat : des agressions verbales et physiques à l’endroit du contrôleur et du caméraman. Ce dérapage inadmissible avait été condamné de toutes parts. Des plaintes ont été déposées par le préfet de Corse, Patrick Strzoda – qui réagissait dans nos colonnes -, mais aussi par la rédaction de France 3. Ne voulant être « un bouc émissaire », Johan Carta s’excuse. Et livre sa version d’une autre histoire : celle d’un flou juridique sur le domaine public maritime (DPM).
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