Quelle offense d’apprendre par la presse que des personnes se prétendant syndicalistes, le SNJ et la Filpac CGT de Nice-Matin, offrent sur un plateau Corse-Presse et ses salariés au groupe Bernard Tapie (GBT), sans même avoir dénié consulter leurs collègues corses.
Ces salariés corses, qui pendant des décennies ont offert leur travail et leur richesse pour permettre la survie d’un groupe autrefois puissant et florissant devenu aujourdhui le cadavre de la PQR.
Ces salariés qui par leur engagement personnel et professionnel ont permis les bons résultats de Corse-Matin qui, malgré l’inertie mortifère, l’absence de soutien aux projets de ces derniers mois, permettent à leur journal de rester encore bénéficiaire, tandis que le groupe Nice-Matin n’a plus son avenir en main. Nous avions la faiblesse de croire que le temps de la République de Gênes vendant la Corse à la France pour quelques deniers était révolu.
Les salariés de Corse-Presse veulent être au moins concertés sur ce qui fera leur destin. Sils accordent une grande valeur à l’action menée avec la constitution de la SCIC et l’énergie consacrée à ce combat, ils ne reconnaissent pas pour autant la légitimité aux syndicalistes de Nice, de décider de l’avenir de l’édition corse en coulisses. Des discussions auraient été bien les bienvenues…
N’ayant pas pour l’heure, l’intention de s’opposer à un quelconque investisseur aux motivations saines, ils reconnaissent avoir été informés des projets prévus pour le développement de la Corse par le groupe Rossel-Mazorcco-Safa, seule entité ayant fait part de son projet d’investissement pour l’avenir et la pérennisation de Corse-Matin. Le STC Corse dans toutes ses composantes est particulièrement attentif et vigilant pour tout ce qui concerne l’avenir de Corse-Presse et de ses personnels.
Il n’entend pas rester sans réagir face à des méthodes aux relents colonialistes et spéculatifs . La lutte pour la défense de Corse-Presse est toujours en marche.
Semi uniti pà a difesa di l’intaressi di i travagliadori corsi.
STC