La répression politique – qui n’a jamais cessé – n’est qu’une énième démonstration des errements du gouvernement français en réponse à la question du problème – politique – corse.
Elle s’inscrit dans ce climat délétère qui affecte l’île en matière sociale, économique et culturelle. Elle intervient ici donc, dans un contexte ou certes une conséquente synergie parait se dessiner à la Collectivité Territoriale de Corse sur un ensemble de mesures susceptibles de préserver la place et le rôle des corses sur leur terre, mais dont il est encore trop tôt pour en évaluer la prise en considération par l’Etat français.
Pour l’instant, unilatéralement, les gestes volontaires pour ancrer la Corse dans un tout autre processus ne viennent que d’une partie concernée.
Si le terrain institutionnel a démontré son importance, particulièrement dans le débat actuel, la mobilisation populaire – face à l’Etat français – demeure un outil qu’il nous ne faut surtout pas négliger.
Dans le contexte de déliquescence sociétale que subit la Corse, ou se mêlent répression policière et judiciaire, instrumentalisation médiatique anti – corse, dégradation sociale, étiolement économique et délitement culturel, le tout sur fond de dépossession foncière et immobilière, il apparaît que plus urgent de travailler conjointement à la mise en place d’une véritable alternative stratégique d’auto – détermination et au rassemblement populaire.
Nous affirmons notre solidarité à l’égard de toutes les victimes de cette coercition politique.
U RIACQUISTU DI PORTIVECCHJU
Produit CORSU E RIBELLU
