Le maire de Bastia était l’invité de l’émission Cuntrastu. Un premier bilan de six mois de mandature. Mais aussi la préparation des Territoriales de 2015 avec un projet pour la Corse et les Corses
Un peu plus de six mois après son installation dans le fauteuil de maire de Bastia, c’est un Gilles Simeoni habité par sa fonction et ayant pris une certaine hauteur politique qui était, hier soir, l’invité de l’émission Cuntrastu.
Le premier magistrat de la deuxième ville de Corse a répondu aux questions des journalistes Jean-Vitus Albertini (France 3 Corse), Patrick Vinciguerra (RCFM) et Roger Antech (Corse-Matin).
Sans langue de bois, la réplique fait souvent mouche. Un exercice qui convient très bien à l’avocat. Il manie le verbe tel un rhéteur. Et c’est sans attendre que Gilles Simeoni rentre dans le vif du sujet.
Il revient sur l’actualité et les interpellations de ses confrères ajacciens dont il s’est dit totalement solidaire. Mais pour Gilles Simeoni tout cela, en y incluant les prisonniers politiques, n’est le reflet que d’une seule chose : « Paris ne considère pas la Corse avec intérêt. Ce n’est pas une priorité. »