Avec ses déficits chroniques, ses lourdes amendes européennes et ses actionnaires qui n’en veulent plus, l’entreprise court vers le dépôt de bilan, annoncé pour les prochaines semaines. À moins d’un miracle…
Avec la bénédiction discrète de l’État, Transdev planche sur la « solution de discontinuité » pour sortir la SNCM de l’ornière, celle de ses déficits structurels et de son incapacité très prochaine à honorer ses salaires et ses factures.
Les syndicats veulent croire encore à une autre issue que celle du dépôt de bilan, persuadés que les recours pour éviter de rembourser les aides publiques (440 millions d’euros) sont loin d’être épuisés.
Mais si de ce côté-là, le gouvernement ne fait pas vraiment le forcing, c’est qu’il n’y croit plus lui-même. Au point de s’interroger s’il continuera à demeurer à hauteur de 25 % dans le capital de la future compagnie.
Rien n’est moins sûr…
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