#Corse – Convention tripartite avec l’université: la Ghjuventù indipendentista fustige l’État

Malgré un effort de reformulation, la convention tripartite ne parvient toujours pas à satisfaire Christophe Mirmand, ce qui a pour effet d’entraîner la colère e la Ghjuventu indipendentista

universitaPaoliCorsicaCorseUne « référence à l’appui apporté par l’université à une initiative de la CTC, relative à la coofficialité […] heurterait des principes aussi essentiels de la République, […] que sont l’égalité de tous les citoyens, ou l’égale admission de chacun aux charges et emplois publics ».

C’est en invoquant cet argument que le préfet de Région, Christophe Mirmand, refuse de ratifier la convention tripartite 2013-2017 entre la CTC, l’État et l’université. Et bien que cette dernière ait déjà consenti des efforts en modifiant sa formulation, le représentant de l’État campe toujours sur ses positions.

Il n’en fallait pas plus à la Ghjuventù Indipendentista pour apporter sa voix au débat, et monter au créneau.

Réuni hier, le syndicat étudiant a clairement affiché sa position, qualifiant Christophe Mirmand d’« apprenti gouverneur ».

« L’università di Corsica a prouvé une fois de plus qu’elle était un lieu de savoir et d’excellence, à travers le récent palmarès de réussite où elle se classe dans le top 10, a rappelé François Santoni. Pourtant, l’État s’acharne à lui planter des bâtons dans les roues. Tout récemment, le refus du préfet de signer la convention tripartite en a été un exemple flagrant. »

Et d’enfoncer le clou : « Il ne s’agit pourtant de rien d’autre que d’une motion conforme aux aspirations populaires des Corses, traduites par leurs élus territoriaux depuis déjà un an. »

« En refusant de signer une convention avec l’université, au prétexte que le mot « coofficialité »dérange certains haut-fonctionnaires, en particulier le préfet, l’État atteint le comble de l’inadmissible. »

Conseil d’administration exceptionnel

Petru Vesperini, président de la GI enchaîne : « A negazione di ciò chè no simu à traversu u ricusu di a nostra lingua hè un fattu grave chì deve esse cumbattutu da tutta a sucietà corsa. Sti funziunarii chì cambianu tutti l’anni è chì venenu da l’infora si permettenu d’impedisce u sviluppu d’una struttura chì travaglia à prò di i Corsi dapoi più di trent’anni. Un l’accetteremu micca. »

« Il ne faut pas oublier non plus, reprend François Santoni, que l’université veut juste apporter sa contribution et faire de la recherche. Il n’y a rien d’inconstitutionnel là-dedans. Si le préfet veut poursuivre dans cette voie, il devra en prendre les responsabilités. »

Un conseil d’administration exceptionnel devrait être organisé au sein de la fac aux alentours de la mi-octobre. La Ghjuventù Indipendentista compte « attendre de voir ce qui y sera dit, avant d’envisager autre chose ».

Une chose est sûre, le débat est loin d’être clos.

Retrouvez le dossier dans Corse-Matin du 30 septembre

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