(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Ce n’est pas une surprise, ce qui n’enlève rien à l’aspect scandaleux de la chose ; pour la justice, le nuage de Tchernobyl n’a pas existé ou du moins ses conséquences sur la santé n’ont pas été mises en évidence. C’est ce qu’a décidé ce matin (mercredi) la cour d’appel de Paris. La seule personne inquiétée dans cette affaire, le professeur Pierre Pellerin, ancien patron du service central de protection contre les rayons ionisants, a donc bénéficié d’un non lieu. Il avait été accusé, après 2006, de tromperie aggravée pour avoir professé des infirmations extrêmement rassurantes sur les retombées de la catastrophe nucléaire en France. Cette décision met donc un terme à l’enquête, même si toute action en justice n’est pas éteinte de fait; un pourvoi en cassation devrait en effet être introduit. En Corse, bien entendu cette nouvelle a été accueillie avec colère et notamment au sein de la commission dite Tchernobyl de l’Assemblée de Corse.
Ecoutons sa présidente Josette Risterucci.
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