Profitant d’une situation favorable à la droite, le président du conseil général de Corse-du-Sud affrontera l’écologiste Julia Sanguinetti, le Front de Gauche Nicolas Alaris et le FN Michel Leca
En Corse-du-Sud, le temps des sénatoriales serrées et tendues (surtout à droite) semble révolu. Les vengeances de 2001 et les coups de couteaux de 2008 sont oubliés. Une configuration nouvelle s’offre aux 417 grands électeurs du département.
C’est tout d’abord Nicolas Alfonsi qui a ouvert le jeu politique. Élu en 2001, réélu en 2008, Nicolas Alfonsi a choisi de ne pas demander le renouvellement d’un troisième mandat au Sénat. Il faut dire que depuis 2008, le visage municipal a bien changé. La droite a récupéré la plus importante ville de Corse Ajaccio, redressé la barre à Porto-Vecchio, résisté à Sartène et gagné nombre de combats dans les localités de moyenne importance. A quelques rares exceptions, le département est « à droite, toute ».
Fin politicien, le sénateur sortant n’ignorait pas que la bataille serait autrement plus délicate cette année. À 78 ans, il a quitté l’échiquier sénatorial à pas de velours, en laissant derrière lui une gauche affaiblie, atomisée, recherchant désespérément un « kamikaze » pour ne pas laisser le siège d’opposant vacant et offrir un boulevard à la droite.
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