La mention de « coofficialité » bloque la signature par l’Etat de la convention tripartite pour la période 2013-2017. Le préfet fait une proposition pour contourner l’obstacle. L’université n’en veut pas
Après la conférence de presse de rentrée de Paul-Marie Romani, jeudi dernier, le préfet de Région, Christophe Mirmand, a adressé un courrier au président de l’université de Corse dans lequel il explique la position de l’État et invite l’université de Corse à signer une convention bilatérale avec la CTC.
Dans un long plaidoyer, le préfet souligne « tout l’intérêt que l’État accorde à l’université de Corse ». Un intérêt qui se manifeste par l’attribution de 35 postes supplémentaires « auxquels s’ajoutent, par d’autres biais, neuf autres postes ».
Le préfet insiste sur l’effort important « dans ce contexte de très fortes contraintes budgétaires. Cet effort a été rendu sur l’arbitrage direct du Premier ministre. Il est à la hauteur de la part de l’État au budget de l’Université de Corse s’élevant à 75 % de ses recettes, et témoigne au quotidien de son attachement à la qualité du projet pédagogique offert à la jeunesse corse ».