Dans leurs conclusions auprès du tribunal administratif de Bastia, les avocats de Simon Renucci dénoncent une manoeuvre de son opposant 48 heures avant le second tour. Le dénouement approche…
Depuis le 30 mars dernier et le changement de locataire à la mairie d’Ajaccio, il ne s’est pas passé une semaine sans que l’on évoque les plaintes au tribunal administratif (TA) de Bastia et au parquet d’Ajaccio contre la nouvelle majorité et son entourage. Dans quelques jours, le TA devra répondre à cette question : les élections d’Ajaccio doivent-elles être annulées pour « manœuvres douteuses dans l’établissement des procurations et achat de voix » ?
Nous connaissions déjà l’argumentaire de Simon Renucci concernant le premier grief. Le second est étayé par un élément de poids. Dans leur dossier d’accusation transmis au tribunal administratif et que Corse-Matin a pu consulter, les conseils de l’ancien maire, Me Waquet en tête, affirment que Laurent Marcangeli a signé près de 850 bons de secours le 28 mars dernier, soit deux jours avant le second tour des élections municipales. Un fait qui, s’il devait être confirmé, constituerait bien un « achat de voix caractérisé » selon les avocats de Simon Renucci. Cette accusation arrive à la fin d’un document de treize pages se voulant précis et détaillé. Explications.
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