Les Ecossais ont voté non à l’indépendance lors d’un référendum historique marqué par une participation massive à hauteur de l’enjeu historique. Le résultat constitue une déception pour les représentants nationalistes qui y voit malgré tout une avancée dans la voie de l’autonomie.
Le scrutin qui s’annonçait très serré, s’est traduit par une participation record de l’ordre de 85%. La victoire confortable du non a été définitivement établie avec plus de 55% des suffrages contre près de 45% pour le oui.
Le « oui » avait des partisans en Ecosse mais également ailleurs en Europe, notamment du côté des nationalistes catalans, basques et corses qui avaient fait le déplacement. Pour ces derniers, le résultat du vote va malgré tout permettre à l’Ecosse d’aller plus loin dans la voie de l’autonomie.
« On voit bien qu’il y a maintenant une Angleterre qui est obligé de se repenser » a commenté Jean-Christophe Angelini, conseiller territorial du groupe nationaliste Femu A Corsica à l’Assemblée de Corse, alors que le Premier ministre David Cameron a promis que les engagements pris en faveur de davantage de pouvoirs pour l’Ecosse seraient tenus.
« Il y a seulement quelques semaines, personne n’imaginait que le « oui » aurait pu être en mesure de l’emporter et finalement on a vu la panique qui s’est emparée des autorités britanniques », a indiqué Jean-Guy Talamoni, conseiller territorial Corsica libera.
« Je crois que véritablement dorénavant la question de l’indépendance de l’Ecosse mais aussi des autres nations d’Europe est à l’ordre du jour ».