En parallèle à l’aspect patrimonial, la nouvelle majorité a présenté un argumentaire chiffré lors du dernier conseil municipal pour justifier l’abandon du parking. L’opposition crie à la manipulation
C’est dans les vieilles pierres du passé ajaccien que le maire Laurent Marcangeli a trouvé les premiers arguments pour stopper le projet. Avant d’être tièdement retoqué par le rapport de l’État assurant que les travaux du parking et donc le démontage partiel des quais napoléoniens pouvaient se poursuivre… tout en soulignant l’intérêt patrimonial des vestiges.
Par la bouche très officielle et curieusement hésitante du ministère de la Culture, l’argumentaire patrimonial prend un peu de plomb dans l’aile, ouvrant, sur ce terrain-là au moins, un boulevard pour une interminable bataille d’avocats dont personne ne veut.
Reste à la majorité le sacrosaint intérêt général pour « tuer le match » au plus vite et enterrer le parking Campinchi. Pour prouver que la Ville a tout intérêt à l’abandonner, même si elle devra laisser quelques millions d’euros dans l’affaire, c’est une guerre chiffrée (et totale) qui a été déclarée, Laurent Marcangeli et son premier adjoint Stéphane Sbraggia menant la charge.