(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce lundi, Corsica Libera a fait sa rentrée politique avec un constat central : la société corse n’a jamais été aussi encline à aborder de façon sérieuse l’hypothèse de l’indépendance.
En effet, pour le parti, le processus de propagation de la crédibilité de cette piste pour la Corse a connu un coup d’accélérateur ces derniers mois, entre le consensus autour de la nécessité d’une réforme institutionnelle et le fait de voir des hommes politiques certes opposés à l’indépendance ne plus la considérer comme une vue de l’esprit voire comme un délire, mais bien comme une hypothèse à ne pas écarter en raison des difficultés relationnelles avec l’Etat.
Aussi, le fait de voir la question de l’indépendance en première ligne en Ecosse avec le référendum de ce mardi, et en Catalogne en novembre donne un surplus d’espoir à Corsica Libera, même si la question de l’intégration à l’union européenne de ces éventuels nouveaux état reste épineuse, entre ceux qui considèrent que des pays prenant leur indépendance mais appartenant déjà à l’UE seraient membres de droit, et ceux qui jugent qu’ils devraient repasser par un processus classique d’adhésion à l’unanimité des états membres.
On écoute Jean-Guy Talamoni pour Corsica Libera