La Corse est le crachoir sempiternel de la classe médiatico-politique française. Ce n’est pas nouveau. Depuis 14-18 dont nous fêtons le centenaire dramatique cette année, les corses ont eu droit aux pires lieux communs de la part des français : fainéants, racistes, flics ou voyous et, bien sûr, violents.
Nous le savons, on ne nous aime pas. Nous le savons, on ne nous aimera jamais dans l’hexagone.
E chi po fà ? Nunda.Si ce n’est une frange particulièrement déprimée, en perte d’identité, de la population qui se complait dans les éternels « Que va-t-on dire de nous ? », « J’ai mal à la Corse » ou « On va encore passer pour des sauvages », et bien si ce n’est cette frange molle, nul n’en a cure.
Même leurs politiciens préférés en ont terminé avec les « je condamne fermement… »
Ces suppôts du complexe du colonisé qui sont prompts à réagir (surtout vis-à-vis du SCB et de ses supporters), mais jamais à agir, peuplent les colonnes des réseaux sociaux qui ont une place toute particulière dans une île où nous aimons l’échange et les échanges (de population avec la métropole).
Heureusement, cette minorité à vocation à se faire seulement entendre sur facebook et le forum de RCFM.
Mais voilà. En France, on est passé au stade supérieur de l’infamie.
Prenant la tête de ce mouvement corsophobe galopant, le gouvernement (ou plutôt les gouvernements) successifs de François Hollande sont en tête de la charge contre la population de l’île. Ils sont à l’avant-garde de la meute républicaine (nous supposons donc que notre position est à l’arrière-garde).
Pour faire un petit état des lieux, voici les déclarations diverses et avariées de certains ministres français contre l’île :