Le président de l’Adec Jean Zuccarelli revient sur le conflit de la SNCM et ses conséquences pour l’économie corse. Il a été chargé de superviser le pilotage et la rédaction du livre blanc sur les répercussions de la grève
Jean Zuccarelli, le conflit social qu’a connu la SNCM a eu des effets dévastateurs sur l’économie corse. En tant que président de l’Adec, quel regard portez-vous sur les conséquences de cette crise ?
Les entreprises de Corse ont été pénalisées par les 15 jours de grève de la SNCM et surtout par le non-déblocage des deux postes à quai à Marseille. À cela, s’est ajoutée une désastreuse perte d’image de l’île surtout en début de saison estivale. Quand on sait que le tourisme représente un des piliers qui irriguent toute notre économie on se doute bien que ce conflit peut avoir des répercussions importantes et durables sur les entreprises. D’ailleurs, le président de l’exécutif a souhaité que l’Adec soit chargée du pilotage de la réalisation d’un livre-blanc sur tous les aspects des conséquences de ce conflit. Mais cette grève a été d’autant plus durement ressentie que la Corse est plongée depuis près d’un an dans une grave crise économique qu’elle subit au même titre que le territoire national avec un certain retard. Et il est donc capital de mettre en place des dispositifs qui permettent d’amortir sans tout à fait les effacer les effets de cette crise.
Les entreprises corses peuvent-elles être confiantes quant aux engagements pris par le Premier ministre ?
Aujourd’hui, les entreprises attendent que l’État respecte les engagements pris par le Premier ministre lors de sa rencontre avec les socioprofessionnels. L’annonce faite de l’étalement du paiement des charges patronales du 2e trimestre et l’effacement de celles du 3e trimestre seraient de nature à donner un véritable ballon d’oxygène.
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