Vives critiques de Paul Giacobbi sur la gestion du conflit à la SNCM par le Premier ministre. Marylise Lebranchu est attendue aujourd’hui devant les élus pour parler des rapports entre l’État et l’île
Pour arriver à Ajaccio, Marylise Lebranchu aurait été inspirée d’emprunter les liaisons maritimes. Elle y aurait entendu l’écho, sinon les sirènes, du dernier conflit à la SNCM qui a résonné hier jusque dans l’hémicycle de l’assemblée de Corse.
L’écho mais surtout ressenti le vent des boulets tirés contre le gouvernement dans la gestion de ce dossier, et singulièrement contre le Premier ministre, Manuel Valls, pour sa conduite de la grève, du préavis jusqu’à la sortie.
Les salves les plus nourries ne sont pas montées des bancs de la droite, plus préoccupée par les finances de la collectivité, mais de ceux de la majorité territoriale – le président de l’exécutif a été le plus cinglant dans l’assaut – et des nationalistes qui, eux, gardent toujours l’œil rivé sur cet autre cap : la mise à l’eau d’une compagnie régionale maritime.
« L’État a menti dans cette affaire depuis deux ans, a ainsi lancé Paul Giacobbi, répondant aux questions de Michel Stefani (Communistes et Front entreprise gauche) et Antoine Orsini (Corse social démocrate). L’exécutif, lui, a toujours dit la même chose. » Il pourrait ainsi se satisfaire de voir l’État « s’aligner mot pour mot sur ses positions », notamment sur la nécessaire restructuration de la compagnie et son placement sous la protection du tribunal de commerce. Ce n’est pas le cas.
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