Après 17 jours de grève qui ont mis à mal l’économie corse, Gilles Simeoni et Jean-Christophe Angelini ont souhaité rapidement tirer les conséquences de ce énième conflit social à la SNCM.
Ils promettent de rebondir très vite sur ce thème ce qui promet déjà des… vagues jusqu’à la prochaine session, les 17 et 18 juillet, de l’assemblée de Corse. Mais surtout ils vont ouvrir un chantier, celui d’un travail en séminaire pour déterminer les contours de la future desserte maritime de la Corse.
Femu a Corsica n’a pas perdu de temps pour s’emparer du dossier des transports. À peine cette grève terminée, le mouvement politique a tiré les enseignements de ce conflit, lors d’une conférence de presse, hier après-midi, à Bastia.
Plus de 100 M€ de perte d’activité
En face du port de commerce qui n’est plus au ralenti, place Saint-Nicolas, les deux leaders du mouvement ont aussi tenté de quantifier les dégâts sur l’économie. « Personne n’a été épargné par une situation de blocus et de pénurie : des entreprises, des agriculteurs, des artisans. Nous sommes au terme de ce conflit mais il nous semble important d’y revenir, au nom de Femu a Corsica, et d’en tirer des leçons. »
« Les mesures qui ont été promises ont été analysées. Elles sont essentiellement d’ordre fiscal, elles sont importantes et légitimes mais elles ne suffisent pas à résoudre le problème. Nous pensons que le bilan de la perte d’activité est supérieur à 100 ME selon des évaluations d’experts. Ce qui équivaut à 2000 emplois directs exposés ou mis en danger. Des pans entiers de notre tissu entrepreunarial sont fragilisés », a expliqué Jean-Christophe Angelini.
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