#Corse ETA, IRA et FLNC – « L’adieu aux armes? » par Pierrot Poggioli

Suite à l’annonce du FLNC sur l’arrêt de la lutte armée, nous entamons une série d’articles analysant cette communication du 24 juin 2014 et ses conséquences pour l’avenir…

Corse : L’Adieu aux Armes ?

DossierCorsicamensuelFLNC

Ce 24 juin 2014, dans une  longue déclaration de 14 pages transmise aux médias, le FLNC[1] annonce : « sans préalable et sans équivoque aucune, notre organisation a décidé unilatéralement, d’enclencher un processus de démilitarisation et une sortie progressive de la clandestinité »….

Cette annonce marque un tournant politique majeur dans la situation politique vécue par la Corse depuis les années 70…..

Volet 1« Conflits armés » en Europe occidentale : Clap de fin ?

Ainsi après la fin du conflit armé en Irlande et l’annonce de l’arrêt de la lutte armée par ETA au Pays basque Sud, cette annonce semble refermer le dossier des trois dernières luttes armées en Europe occidentale..

Depuis des décennies, au sein de l’espace européen, trois Etats – France, Espagne et Royaume-Uni -,  sont confrontés, au sein même de leurs frontières (Pays bas- que, Irlande du Nord, Corse) à une contestation de leurs prérogatives de souveraineté, s’exprimant par des moyens d’action politique publique, légale et «démocratique», mais aussi par des moyens d’action violente «dans le cadre d’une lutte clandestine armée».

Les mouvements contestataires se réclamant de ces trois «Nations sans Etat» accusent ces Etats, auxquels leurs peuples et leurs nations sont «rattachés» depuis des décennies, de les avoir «annexés» et de se comporter vis-à-vis d’eux en «puissances coloniales». Ils leur contestent le droit de décider de leur avenir et de parler en leur nom.

Ces luttes et les évènements dramatiques en découlant, posent «un problème politique» de fond à ces grands Etats-nations qui oscillent, dans leurs tentatives de règlement, entre répression et solution négociée.

Ces trois «mouvements de contestation», aux côtés  de leurs trois branches clandestines, ont utilisé la violence armée comme moyen d’expression et d’action politique,  menant un combat «révolutionnaire de libération nationale».  Les trois « branches militaires »  occupent une place et un rôle central en leur sein. Dans ces territoires, les situations y varient et évoluent en fonction de leur positionnement au sein de l’ensemble de la contestation).

En Irlande, les Irish Volunteers deviennent l’IRA, fusionnant avec l’Irish Republican Brotherhood et l’Irish Citizen Army (21 janv. 1919). Sous la conduite de Michael Collins est officiellement créée l’Irish Republican Army. Liée au Sinn Fein, l’IRA naît dans le contexte de la guerre d’indépendance, menant des actions armées contre les Anglais pour les contraindre à quitter l’île.

Au Pays basque Sud (Hegoalde), durant la guerre civile espagnole, le «Statut de Guernica», qui a permis au gouvernement basque de se comporter en véritable «autorité» d’un Etat basque quasi-indépendant, est supprimé. L’offensive militaire de Franco (26 août 1937) marque la fin des libertés basques, le départ du gouvernement basque en exil et le début de la domination espagnole sous le joug du Franquisme. Crée en déc. 1958, le mouvement clandestin n’apparaîtra de façon officieuse que le 31 juillet 1959. ETA (Euskadi Ta Askatasuna) est créée par les dissidents d’EGI et Ekin, jeunes opposants aux conservateurs du PNV, dont ils dénoncent la passivité. Après avoir cherché l’appui du PNV et essuyé un refus de la part de certains dirigeants, ses membres se radicalisent. Fin 1958, après de multiples débats, Ekin adopte le sigle ETA.

En Corse,  après les évènements d’Aléria-Bastia[2] (août 1975), alors que le Procès d’Aléria, le FLNC annonce sa création le 5 mai 1976 («nuit bleue» de  21 attentats dans l’île) donnant à la revendication nationaliste une nouvelle dimension. Malgré la répression, il va s’imposer comme élément incontournable au sein de la revendication dans son ensemble durant près de quarante ans.

Le dépôt des armes de l’IRA provisoire

ira-belfastEn Irlande du Nord, le 28 juillet 2005 marque un tournant décisif. L’IRA, ordonnant à tous ses membres de déposer les armes, renonce à la lutte armée. Elle annonce officiellement qu’elle a demandé à ses membres de lutter pour la Réunification de l’Irlande et la fin de la tutelle britannique sur l’Irlande du Nord par des voies démocratiques et des moyens politiques[3] :Pourtant le Processus de désarmement s’annonce précaire et difficile. Malgré les mesures d’amnistie,  il faudra du temps et de la volonté pour résoudre le conflit et mettre un terme définitif à la violence. Malgré ces difficultés, le Général canadien  John de Chastelain, chef de la Commission du désarmement, annonce que l’arsenal de l’IRA a été complètement démantelé (26 sept. 2005).

Au Pays Basque  (Euskal Herria) 

ETA-EUSKAL_HERRIA-FLNC-CORSICA

le Jeudi 20 octpbre 2011,  ETA annonce « l’arrêt définitif de son activité armée« . Plus de 50 ans après, ETA met fin à ses «activités militaires» débutées en 1960, deux ans après sa création, abandonnant définitivement les armes, décision irréversible car découle d’un «engagement clair, ferme et définitif». Après de nombreuses trêves de diverses natures et une dernière qualifiée de «générale, permanente et vérifiable» (10 janv. 2011) ETA franchit cette fois un pas historique avec l’abandon des armes.

Le 21 février 2013 les experts de la Commission internationale de vérification du cessez-le-feu annoncent qu’’ETA a commencé à mettre hors d’usage son armement. Cette annonce  signe une nouvelle étape vers la disparition de l’organisation armée[4].

Après la décision de L’IRA en 2005, même si le processus débute en fait durant les années 90, puis celle de l’ETA en octobre 2011, même si le processus a en fait débuté en septembre 2010, l’organisation clandestine corse semblait réfractaire à tout dépôt des armes, même si une trêve avait été actée en 2013.

Cette annonce semble donc clore des décennies de confrontations violentes de ces trois mouvements se réclamant de trois « nations sans états » en Europe occidentale. Mais pour autant les militants de ces trois mouvements de contestation entendent continuer à porter sur des terrains plus politiques et au grand jour les mêmes revendications. Et là les situations ne sont guère les mêmes.

[1] Front de Libération Nationale Corse

[2Le 21 août 1975, alors que le gouvernement et les clans mettent en place la bi-départementalisation avec François Giacobbi (1er président du Conseil général) Edmond Simeoni, après le Congrès de l’ARC à Corti, occupe la cave d’un important viticulteur rapatrié (Aléria) au centre d’un vaste scandale vinicole, lié à la sur-chaptalisation. L’affaire vire au drame. Les forces de l’ordre en nombre, interviennent sur ordre du ministre de l’Intérieur Michel Poniatowski. Deux gendarmes sont tués, un occupant, Pierrot Susini, est gravement blessé. Edmond Simeoni est emprisonné. Une semaine après, l’ARC est dissoute en Conseil des ministres. Des affrontements ont lieu toute la nuit à Bastia (un CRS tué, 18 blessés par balles) qui au petit matin est une ville occupée par les blindés de la gendarmerie mobile.

[3] «La Direction de l’IRA a ordonné formellement de mettre fin à la lutte armée. Cela prendra effet à 16 h cet après-midi. Toutes les unités de l’IRA ont reçu ordre de déposer les armes. Les Volontaires ont reçu instruction de contribuer au développement d’un programme purement politique et démocratique par des moyens exclusivement pacifiques».  

[4]Créée en 2011 et non reconnue par Madrid, la commission composée  d’experts en conflits a pu vérifier en janvier qu’ETA avait « scellé et mis hors  d’usage une certaine quantité d’armes ». Une vidéo datée de janvier 2014, montrant deux membres cagoulés de l’ETA présentant des armes et munitions aux  experts, a été diffusée sur le site du journal basque Gara et sur la  chaîne internationale de télévision BBC World News. Cette visite de la  commission faisait suite à l’annonce, le 7 février 2013, par ETA,  qu’elle s’apprêtait à faire un geste « significatif » en vue de consolider la fin  de la violence dans la région. L’ETA confirme dans ce communiqué daté du 24 février l’annonce faite le 21 février à Bilbao, au Pays Basque, par les experts de la Commission internationale de vérification du cessez-le-feu. ETA a annoncé qu’elle s’engageait à mettre « sous scellés » et « hors d’usage opérationnel » son arsenal, faisant pour la première fois un geste de désarmement, dans un communiqué publié par le journal basque Gara. En avril 2013, a expliqué le président de  cette commission, « ETA a demandé de manière confidentielle que soit inclus dans  son mandat un processus unilatéral de mise sous scellés et hors d’usage  opérationnel de ses armes, munitions et explosifs ». Depuis la Commission de vérification a  poursuivi son travail en coulisses.

Un autre mouvement armé jouera un rôle important au Pays basque Nord(Iparralde-Pays basque « français »)

IPARRETARRAK

Les Basques du Nord voulant en découdre avec l’Etat Français, passent outre aux injonctions d’ETA[5].  Iparretarrak [6] (IK) «Ceux d’ETA du Nord», mouvement clandestin, apparait (27 déc. 1973) Centre la Rosée de Banca, Baigorri (Pyrénées Atlantiques) avec une action contre un directeur d’entreprise, méprisant des revendications de ses ouvriers grévistes (récupération de sa comptabilité). IK sera ensuite longtemps silencieux. Luttant pour l’indépendance d’Euskal Herria, IK poursuivra ses actions armées, s’imposant par son activité politico-militaire. Le 16 janv. 1974, le mouvement Enbata est dissous[7] en Conseil de ministres français (loi du 10 janv. 1936 sur les organisations pour atteinte à l’intégrité nationale).

ETA, utilisant la France comme «base de repli»,  et ses réseaux de soutien n’apprécient guère cette intrusion, s’opposant à l’installation d’une lutte armée au Nord, ne pouvant, selon eux, que compliquer d’avantage la situation, créant encore plus de problèmes à sa mouvance et à ses structures. Dès lors, la tension régnera entre les deux mouvances, dans un climat délétère, surtout après qu’IK sera contraint, par un concours de circonstances malencontreux, de hausser d’un cran ses interventions armées et qu’il y aura des morts. La situation se compliquera dramatiquement vec les actions anti-basques du GAL qui en 1985 va multiplier les attentats meurtriers au Nord (20 morts depuis janv. 1983). La tension s’aggravera avec l’activité armée régulière d’Iparretarrak ( dont certains militants, Felipe Bidard, Gaby Mouesca entre-autres rejoignent la clandestinité).

Iparretarrak, IK, sera pratiquement démantelé (20 févr. 1988[4]) avec l’arrestation de Filipe Bidart et quatre autres militants[5]. L’un d’eux, Ttotte Etxbeste, gravement blessé par la police, sera condamné à passer sa vie en fauteuil roulant.

[5] ils créent, entre-autres Herritarrak, Base, Herria Zain, Euskal Zuzentasuna (EZ).

[6] Ceux du Nord, organisation apparue en déc. 1973, qui après la publication de son bulletin d’information et de propagande 10 mois après, en oct. 1974, Ildo pour expliquer son action à la Banka, réapparait en déc. 1976. Revendique le choix de la stratégie du « front uni » (combat mené à la fois au Nord et au Sud, et non uniquement au Sud)..

[7] En même temps que le Front paysan Corse de libération (FPCL).

[8] Filipe Bidart, recherché, Ttotte Etxebeste, blessé gravement, Filipe Lascaray, Jean-Paul Hiribarren, et Peio Aguerre. Le 11 juillet, Gaby Mouesca qu’IK avait fait s’évader avec Maddy Hegi de la prison de Pau (déc. 1986), est arrêté avec Henri Perez. Maggi Hegi avait trouvé la mort à un passage à niveau lors d’une arrestation deux semaines auparavant. Un autre militant avait trouvé la mort lors d’une tentative d’attentat, Christophe Istèque et son camarade, Patrick Lembeye était gravement blessé. IK rend public un Projet d’Autonomie pour le Pays basque Nord, le 10 avril 1993, lors d’une conférence de presse clandestine. Ses actions armées continueront néanmoins, même si moins nombreuses, jusqu’au milieu des années 90, puis IK cessera ses activités. Son projet d’Autonomie sera repris au plan public par le mouvement EMA.

[9]BIDEGAIN Eneko, Iparretarrak : Histoire d’une organisation politique armée,Larresoro, Gatuzain, déc. 2007, p. 237.

Au sein de l’Etat français, une autre lutte armée identitaire complète ce panorama : Le Front de Libération de la Bretagne (FB-ARB)

Le Front de libération de la Bretagne (FLB) est une organisation indépendantiste bretonne active de 1966 jusqu’à l’amnistie de 1981.  Deux branches armées se disputeront l’appellation FLB, l’Armée républicaine bretonne, dès 1968, et l’Armée révolutionnaire bretonne, à partir de 1971 jusqu’en 1974.

Première époque (1966-1972) : Le sigle F.L.B. (Front de libération de la Bretagne) apparaît dans la nuit du 25 au 26 septembre 1963. En 1966, le FLB publie un communiqué : « Nous reprenons le combat progressiste et révolutionnaire que chaque génération de Bretons a entrepris pour la liberté de la Bretagne et pour le droit des Bretons à rejeter le statut colonial afin de se gouverner lui-même. » Après une action manquée en juin 1966 contre la perception de Saint-Brieuc, un FLB-ARB organise en 1967 une série d’attentats (environ 30) en Bretagne contre des symboles de l’État français (édifices publics, préfectures, casernes de gendarmerie, bureaux de perception…). Le FLB, désormais FLB-ARB (Armée Républicaine Bretonne par analogie avec l’IRA)  durcit ses actions. Une cinquantaine de militants sont arrêtés en 1969.  Ils appartiennent aux organisations traditionnelles du combat breton qui à cette époque était largement ancrées à droite (parmi ceux-ci quelques prêtres). Entre décembre 1968 et janvier 1969, les premiers réseaux sont démantelés. De nombreux attentats sont perpétrés contre des préfectures, des perceptions, des monuments et locaux administratifs, des casernes, des gendarmeries, représentant l’État français en Bretagne.

Deuxième époque (1972 à 1985) : Suite aux arrestations et aux procès le FLB « historique » renaît quelques années plus tard.  Le R du sigle ARB, pour Républicaine, devient Révolutionnaireantenne de l’ORTF du Roc’h Tredudon , 1974). En 1972, la résidence de vacances de Francis Bouygues est la cible d’un attentat.La Bretagne est alors en crise avec  en 1972 de violentes manifestations (grève du lait, du Joint français, des Batignoles à Nantes…)  la société bretonne se mobilisant pour exprimer ses inquiétudes face à la dégradation de l’économie bretonne  dénonçant  Joint Françaisdont les salaires inférieurs de 20 % au reste de la France) et au vieillissement de la population vieillissant et le rural se désertifiant du fait de l’exode.). Pour la première fois, onze militants sont jugés en octobre 1972  par la cour de sûreté de l’État, pour « infraction en relation avec une entreprise individuelle ou collective consistant à substituer une autorité illégale à l’autorité de l’État ». Le combat breton se poursuit pendant les années 1970.  Le30 janvier 1974,  le ministre de l’Intérieur, Raymond Marcellin   dissout 4 organisations politiques autonomistes (le FLB-LNS, le FLB-ARB, le mouvement basque Enbata et le front paysan corse de libération. Le 14 février 1974,  le FLB-ARB revendique la destruction de l’émetteur de télé de Roc’h Tredudon-Finistère.  La répression se durcit. En 1975, 10 attentats sont commis (dont la centrale nucléaire de Brennilis) -Yann-Kel Kernaleguen est tué par sa propre bombe à Châteaulin.   En 1976, Didier Patte est arrêté pour un transit d’armes par le port du Havre. . La police était persuadée que la Normandie servait de base d’approvisionnement au FLB-ARB). En 1978, avec l’attentat contre le château de Versailles  et dautres campagnes d’attentats, la Justice durcit le ton et les procès se succèdent jusqu’en  1981. En 1978 et 1979, nombre de militants du FLB-ARB, toutes tendances confondues, passeront en procès devant la Cour de sûreté de l’État (auteurs de l’attentat de Versailles arrêtés en juin 1978).C’est aussi le procès du commando des Côtes d’Armor arrêté dans son ensemble plus tôt en  février 1978 . En septembre a lieu le procès de 21 militants appartenant à des commandos d’Ille-et-Vilaine et du Finistère, où sont évoqués près de 80 attentats. En 1981, Les 19 militants encore emprisonnés en 1981   sont amnistiés par le président  François Mitterrand et le FLB-ARB réduit son activité malgré quelques actions (attentat contre la cité judiciaire de  Rennes en 1996). Beaucoup décident alors de se ranger et certains d’entre eux intègrent même l’Union Démocratique Bretonne (UDB) mouvement autonomiste breton condamnant la violence et participant au scrutin électoral.

Les années 80-90:  Un troisième FLB-ARB au milieu des années 80, (les lettres F.L.B. ne sont plus utilisées). Cette troisième génération commet onze attentats. À compter de la fin des années 1990, on assiste à une reprise des attentats revendiqués par une Armée révolutionnaire bretonne dont les liens et la filiation avec le FLB des années 1970 n’apparaissent plus clairement. Le 28 septembre 1999 : l’ETA effectue le vol de 8,5 tonnes de dynamite et de 11 kilomètres de cordeau détonnant dans un dépôt d’explosifs de la société Titanite à Plévin, dans les Côtes d’Armor. Les relations d’entraide entre Basques et Bretons sont anciennes : depuis la guerre d’Espagne, la Bretagne a accueilli des Basques et d’autres réfugiés.  l’hébergement de militants basques en Bretagne  aurait alors été organisé en 1984 par José Luis, Alvarez Santa Cristina (Txelis) no 2 d’ETA et Michel Herjean militant breton, ex-membre du FLB-Armée Révolutionnaire Bretonne entre 1974 et 1981. Les derniers gros ennuis judiciaires des militants bretons résultaient principalement de cette hospitalité. Le gouvernement espagnol estime, quant à lui, qu’une partie de la direction d’ETA est cachée en Bretagne. Suite à cette affaire, le nationaliste Denis Riou est incarcéré et mis en examen pour avoir organisé l’hébergement de ceux que la police présente comme étant les Basques de Plévin. Les attentats se poursuivent, jusqu’à celui du Mc Donald’s à Quévert-Dinan et la mort d’une jeune employée, créant un choc dans l’opinion. Au procès, l’attentat n’est pas attribué à l’ARB. Le 26 mars 2004, la Cour d’Assises Spéciale de Paris acquitte les quatre militants bretons accusés de complicité dans l’affaire de Quévert, qui reste donc sans coupable. Malgré l’appel du Parquet, les militants poursuivis sont définitivement blanchis.

La Bretagne connaît aujourd’hui un renouveau au plan de la contestation avec les mobilisations des Bonnets Rouges.

Dans le volet 2, nous traiterons des évolutions au plan international et  de leurs conséquences sur les trois mouvements armés IRA-ETA-FLNC.

Source Pierre Poggioli site Nutizie Nustrale

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