Au 14 ième jour de la grève, et alors que le STC s’est borné à :
– Premièrement : Ne pas communiquer dans les médias, à l’extérieur et dans l’opinion publique
– Deuxièmement : A faire une proposition de table ronde aux autres Organisations syndicales, basée sur la bi-régionalisation (proposition restée sans réponse)
Notre organisation syndicale constate que certains, alors que la grève dans laquelle ils se sont engagés, connait un recul quotidien au niveau de son intensité (35% des marins, moins de 15 % des sédentaires), tentent de faire porter la responsabilité de leur échec à notre Organisation Syndicale.
Ainsi, pour palier à un manque de lisibilité évident quant à leurs objectifs à atteindre, ils pointent du doigt le STC dans un processus de fuite en avant et de manière totalement diffamante. Certains avancent que nous aurions directement pris partie de la manifestation des socio professionnels à Porto Vecchio. Ils doivent savoir que si tel avait été le cas, nous ne nous serions pas cachés, car nous ne nous cachons jamais.
Ces messieurs ont la mémoire courte, il est de notre devoir de leur rafraichir, en leur rappelant que dans les années 90, quand l’Esterel a été pris d’assaut par les socio professionnels ; Sans l’intervention des militants du STC qui se sont interposés pour défendre les grévistes, cela aurait pu finir dans un bain de sang. Ceci étant dit, nous constatons qu’à l’heure actuelle pour défendre le pavillon Français, les grévistes bloquent la Compagnie CMN qui emploi un pavillon Français, alors que dans le même temps, la Corsica ferries, Compagnie Italo-Suisse, battant pavillon Italien, continue et amplifie librement son exploitation : cherchez l’erreur ?
Nous sommes pour la libre circulation des navires co-délégataires du Service Public, battant pavillon Français !
Toutefois, nous rejetons d’ores et déjà toute intervention des forces publiques pour libérer les navires grévistes ou non-grévistes. Nous pensons que seuls les salariés devraient avoir la réflexion nécessaire pour pouvoir le faire et ne pas donner le prétexte au Pouvoir public pour déployer les forces de l’ordre sur le port de Marseille ou ailleurs. Pour conclure, notre organisation syndicale qui n’a toujours pas l’habitude de faire du suivisme, réaffirme qu’elle ne rentrera pas dans ce conflit qui pour nous est sans issue, de la même manière, nous réaffirmons notre volonté de débattre avec les organisations syndicales autour de la bi-régionalisation.
Nous prévenons, si notre organisation syndicale est attaquée ou diffamée, nous nous réservons le droit de communiquer en externe, et de répondre de la manière la plus ferme qui soit à toute forme de mensonges dont nous serions victimes. Ceci étant dit, si certains veulent saisir la main que nous tendons, qu’ils sachent, que c’est avec une détermination sans faille et avec une sincérité à toute épreuve, que nous nous bornerons à construire un développement de nos activités sur le Maghreb et sur la Corse, adossé aux deux régions PACA et Corse.
Le bureau syndical du STC