Le directeur régional de la CMN, Victor Castellani, n’en démord pas. Il faut avant tout tenir le cap pour assurer la continuité territoriale entre la Corse et le Continent. Et le boulot, la Méridionale le fait…
Au commencement étaient deux compagnies, SNCM et CMN. Le tandem ayant remporté la délégation de service public signée fin 2013 et pour une durée de dix ans. Soit jusqu’en 2023. À l’arrivée, quelques mois après, la compagnie méridionale de navigation reste seule à flot.
Récupérant, de fait, la charge de la continuité territoriale que la grève entamée depuis une semaine à la SNCM ne permet plus d’assurer à deux. Mais pour Victor Castellani, pas question de descendre du vélo, même si le co-délégataire n’est plus en mesure de pédaler de concert. Quitte à changer de braquet et passer au nœud supérieur pour ne pas faire dérailler la desserte.
Tous les bateaux sont aujourd’hui à la flotte, naviguant nuit et jour pour ravitailler l’île. Tous les bateaux, c’est-à-dire deux, le Girolata et le Piana, le troisième le Kallistéayant été « confisqué » par les grévistes qui l’ont assigné à quai au port de Marseille. Immobilisé jusqu’à plus soif.
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