Dominique Rossi n’a pas changé. Limogé puis retraité, il reste le même homme courtois, cultivé et discret qu’au temps où son bureau se trouvait au cœur du palais Lantivy, à la préfecture d’Ajaccio.
Il décrit, le sourire dans la voix, la rencontre avec Gérard Davet et Fabrice Lhomme. « Ils avaient téléphoné, ils m’ont écrit. Je n’avais pas répondu. Un jour, je les ai vus arriver au village, j’étais en train de gâcher du ciment. Je les ai fait entrer »,se remémore-t-il.
Les mots sont quasiment les mêmes que ceux employés par les deux grands reporters duMonde,en introduction du témoignage qu’ils lui consacrent dans leur livreSarko m’a tuer.
Délivré du devoir de réserve, l’ancien policier de la DST revient sur les deux jours qui l’ont fait passer d’une ombre protectrice familière aux lumières d’une médiatisation dont il continue de se méfier comme de la peste.
Dans son témoignage, il rappelle le non-événement qui a conduit à sa disgrâce.
Les 16 militants nationalistes qui, à la fin du mois d’août 2008, après une manifestation contre le Padduc devant la mairie de Porto-Vecchio, s’étaient retrouvés à Cala Purcini (pardon, au domaine de Punta d’Oro) autour de la piscine de Christian Clavier.
Il revient sur le caractère bon enfant de ce qu’il qualifie de « happening ». Sur l’absence absolue de dégradation au moment de la manifestation et sur son sentiment d’avoir bien géré une situation qui ne présentait aucun risque.
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