Ce qu’il y a d’extraordinaire avec la Corse c’est que, parmi ceux qui font l’actualité ou qui sont chargés de la commenter – sans doute ces derniers sont-ils trop occupés à soutenir les candidats de leur choix sous une apparente objectivité -, l’essentiel passe toujours inaperçu. Ainsi, …
Ce qu’il y a d’extraordinaire avec la Corse c’est que, parmi ceux qui font l’actualité ou qui sont chargés de la commenter – sans doute ces derniers sont-ils trop occupés à soutenir les candidats de leur choix sous une apparente objectivité -, l’essentiel passe toujours inaperçu.
Ainsi, pour la première fois, depuis la naissance de la République, un chef de gouvernement vient de définir, depuis la tribune de l’Assemblée nationale lors de son discours d’investiture, une politique « hexagonale » de l’aménagement du territoire dont la Corse est ipso facto exclue ; eh ! bien – bernique – pas un mot.
Pourtant, certains auraient dû s’en réjouir, ceux qui veulent prendre d’une manière ou d’une autre leur distance avec le continent français ; d’autres se récrier, ceux qui ne jurent que par lui. Non. Les élus notamment sont restés muets mais eux ont une bonne excuse, affairés qu’ils sont à préparer le prochain scrutin, car l’île, c’est bien connu, est un éternel entre deux tours.
Pourtant le propos de Manuel Valls est loin d’être insignifiant : il indique la fin de la Métropole dont la Corse est l’unique justification si l’on veut bien excepter les autres terres insulaires, très faiblement peuplées, dont aucune ne constitue en tout cas une région administrative pleine et entière.
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